Burkhalter rencontre Ban Ki-moon et le président américain Obama

Le président de la Confédération Didier Burkhalter a rencontré mardi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en marge de l'assemblée générale des Nations unies. Le ministre suisse des affaires étrangères a également participé à un dîner avec le président des Etats-Unis, Barack Obama.

M. Ban a jugé très précieux le travail de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont la présidence est assurée par la Suisse pendant cette année, a déclaré M. Burkhalter mardi soir lors d'un point de presse à New York. Le secrétaire général de l'ONU est d'avis que le rôle de la Suisse et de l'OSCE a été capital pour l'accord de trêve dans la crise ukrainienne.

M. Ban a encouragé la Suisse a poursuivre ses efforts afin de consolider le cessez-le-feu et d'ouvrir un dialogue entre Kiev et les insurgés prorusses. La mission de l'OSCE a besoin d'un grand soutien international, a ajouté M. Burkhalter, qui veut que la Suisse joue un rôle de conciliateur.

Conseil de sécurité sous la loupe

Le conseiller fédéral entend également instaurer plus de transparence au sein de l'ONU. La Suisse exige une amélioration du fonctionnement du Conseil de sécurité, a-t-il rappelé.

A ce propos, il se réjouit que la France - l'un des cinq membres permanents du conseil disposant du veto, avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la Grande-Bretagne - se déclare en faveur d'une restriction de ce droit lors de graves violations des droits de l'homme.

Plus important, il estime que le mode d'élection du secrétaire général de l'ONU doit être réformé. La succession de M. Ban est prévue en 2016.

Syrie évoquée

Le président de la Confédération a encore évoqué la nécessité d'une résolution du Conseil de sécurité pour les bombardements américains contre des cibles du groupe de jihadistes de l'Etat islamique en Syrie. "L'histoire nous a appris ce qui peut se passer, lorsque cette condition n'est pas remplie". Il n'a toutefois pas eu l'occasion d'en discuter avec le président américain lors de sa brève rencontre à l'occasion d'un dîner des chefs d'Etat.

M. Burkhalter soutient au contraire l'offensive que M. Obama veut mener mercredi au Conseil de sécurité pour arrêter le flux de jihadistes étrangers partant combattre en Syrie et en Irak. "Ce qui se passe est grave et doit être sanctionné", a-t-il dit.

/ATS


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