« On a fait une estimation qui était tout à fait trop basse ». Quelque 300 personnes n’ont pas pu embarquer dans le train à destination de Pontarlier, ville hôte de l’arrivée de la 20e étape du tour de France, samedi.
Les CFF ont mal estimé le nombre de personnes qui désiraient prendre le train pour aller suivre l'arrivée de la 20e étape du Tour de France à Pontarlier. (Photo : archives)
« On a fait une estimation qui était tout à fait trop basse ». Quelque 300 personnes n’ont pas pu embarquer dans le train à destination de Pontarlier, ville hôte de l’arrivée de la 20e étape du tour de France, samedi.
Les CFF ont mal anticipé l’engouement populaire suscité par l’arrivée de la 20e étape du Tour de France samedi à Pontarlier. Les trains ont été pris d’assaut et selon les estimations des chemins de fer fédéraux, 300 amoureux de la petite reine sont restés en rade à Neuchâtel, Travers et pour le trajet retour, à Pontarlier.
Les CFF n’avaient pas la possibilité en si peu de temps d’amener des wagons supplémentaires, de trouver un mécanicien disponible ou même de remplacer les trains par des bus, explique ce lundi Jean-Philippe Schmidt, porte-parole de l’entreprise de transports publics.
Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF : « Ce n’était pas très facile pour nous d’estimer combien de personnes se rendraient à Pontarlier ce jour-là. »
En prévision de grandes manifestations, les CFF prennent contact avec les organisateurs pour savoir combien de billets ont été vendus, combien de personnes sont attendues, d’où elles viennent. Dans le cadre du Tour de France, il n’était pas possible de savoir avec précisions combien de spectateurs feraient le déplacement jusqu’à Pontarlier et combien utiliseraient les transports publics. Dans le cadre de la Grande Boucle, « on a fait une estimation qui était tout à fait trop basse », reconnait Jean-Philippe Schmidt.
L’entreprise de transports publics assure qu’elle va analyser la situation et prendre des dispositions pour faire mieux à l’avenir. « On est désolé pour les personnes qui n’ont pas pu se rendre à Pontarlier », conclut Jean-Philippe Schmidt.
Les personnes qui n’ont pas pu prendre le train et qui ont encore des questions peuvent contacter le service clientèle des CFF. /cwi
