Des étudiants de l’Académie de Meuron avaient pour mission de s’inspirer du domaine du bâti pour créer une série d’œuvres. Leur travail est à découvrir à l’ancienne Tour des prisons à Neuchâtel, actuellement en chantier.
Maximilien Pellegrini, directeur de l’Académie de Meuron, devant l'une des oeuvres de l'exposition Ex Nihilo.
Fusionner le monde de l’art et celui de la construction : c’est avec cet objectif que l’exposition Ex nihilo a vu le jour. Elle est à découvrir dès lundi et jusqu’à vendredi à l’ancienne Tour des prisons à Neuchâtel, qui fait actuellement l’objet de transformations.
Les œuvres présentées ont été réalisées par des étudiants de l’Académie de Meuron sur le thème de l’acte de construire. L’exposition s’est faite en collaboration avec le groupe Zuttion, mécène de l’école d’arts visuels basée à Neuchâtel. L’entreprise mène en ce moment les travaux de réaménagement du bâtiment qui est voué à devenir la Tour du fantastique. Toute la contrainte était là : gérer une exposition en période de chantier. « On a dû figer les travaux pour une durée de sept jours », explique Maximilien Pellegrini, directeur de l’Académie de Meuron.
Maximilien Pellegrini : « On a dû dépendre de l’agenda de la construction. »
Le public ne peut par ailleurs pas accéder en tout temps au site. La visite de l’exposition Ex Nihilo se fait dès 17h les jours ouvrables, sur rendez-vous, en prenant contact avec le secrétariat de l’Académie de Meuron. Les personnes qui se rendront à l’ancienne Tour des prisons pourront découvrir des œuvres très diverses : des dessins, des peintures, de la photographie, du design ou encore une projection 3D.
Ce type de mandat a aussi une saveur particulière pour les étudiants. Pour Maximilien Pellegrini, il est important qu’ils « soient sur des projets et des résultats concrets ».
« Tout ça, ça forge leur langage visuel, leurs concepts et leur formation artistique. »
L'une des installations de l'exposition revisite le concept de fil de plomb.
Cette exposition reflète aussi « l’esprit pluridisciplinaire de l’Académie », selon son directeur.
Les étudiants ont abordé l’angle de la construction de façon plus ou moins littérale. Si une installation de lampes évoque le fil de plomb, d’autres œuvres mêlent construction du corps et du bâtiment, par exemple ; autant d’univers à découvrir à l’ancienne Tour des prisons. /sbm
Des oeuvres grand format s'inscrivent dans l'exposition.
