Les infirmiers gagnent en compétences

Depuis quelques années, leurs rôles évoluent. Les infirmiers praticiens spécialisés peuvent ...
Les infirmiers gagnent en compétences

Depuis quelques années, leurs rôles évoluent. Les infirmiers praticiens spécialisés peuvent, par exemple, poser des diagnostics, jusqu’ici réservés aux médecins. Cette évolution fait l’objet de la prochaine conférence des Jeudis du RHNe.

Carole Michalski-Monnerat, infirmière clinicienne spécialisée au RHNe et doctorante à l’Institut universitaire de formation et recherche en soins à l’Université de Lausanne. Carole Michalski-Monnerat, infirmière clinicienne spécialisée au RHNe et doctorante à l’Institut universitaire de formation et recherche en soins à l’Université de Lausanne.

Depuis quelques années, les infirmiers et infirmières ont de nouveaux rôles. Une évolution qui rime avec révolution dans le domaine des soins et des enjeux de santé. Ce thème fait l’objet de la prochaine conférence des Jeudis du RHNe, qui se tient jeudi soir dès 19h à l’auditoire de l’Hôpital Pourtalès à Neuchâtel. Ces nouveaux rôles sont de deux types : les infirmiers praticiens spécialisés (IPS) et les infirmiers cliniciens spécialisés (ICLS). Les premiers peuvent désormais poser des diagnostics, prescrire des traitements et suivre des patients en toute autonomie, comme l’a expliqué jeudi dans La Matinale Carole Michalski-Monnerat, infirmière clinicienne spécialisée au RHNe et doctorante à l’Institut universitaire de formation et recherche en soins à l’Université de Lausanne.

Les seconds renforcent la qualité des soins par leur regard clinique. « On sait qu’il faut en moyenne 17 ans pour qu’une nouvelle pratique de soins soit appliquée dans la vraie vie au quotidien par les soignants. Et les ICLS ont des compétences pour identifier les soins les plus appropriés à mettre à jour, les stratégies à mettre en place et les mettre en place sur le terrain. » Les ICLS agissent essentiellement en marge du patient, afin d’avoir des soins les plus à jour possibles alors que les infirmiers praticiens avancés sont en contact direct avec lui. « En consultation aux urgences par exemple, l’IPS est capable de poser un diagnostic, de faire les examens et éventuellement réaliser la prise de sang et de l’analyser. » Ce qui évite au patient de devoir attendre le médecin.


Ces nouvelles orientations pourraient avoir un impact sur l’attrait de la profession d’infirmier. Ces perspectives pourraient inciter les professionnels des soins à ne pas quitter le métier après quelques années.

La conférence « Révolution dans les soins infirmiers : ce qui va changer », se tient jeudi dès 19h à l’auditoire de l’Hôpital Pourtalès à Neuchâtel. Une conférence à suivre également suivre en direct sur la page Facebook du RHNe. /sma


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