Certains collèges sont devenus trop petits dans une vallée qui ne cesse de voir sa population croître. À Dombresson, le Conseil communal projette de construire quatre nouvelles classes. À Fontaine, il n’est pas possible d’agrandir l’école, il faudra donc peut-être déplacer des élèves.
Des écoles trop petites pour accueillir les nombreux enfants du Val-de-Ruz. Les autorités communales doivent faire face aux défis que lui impose sa constante hausse de la population composée de nombreuses familles. À Dombresson, toutes les classes actuelles du collège sont utilisées et trois autres salles situées en dehors de l’établissement accueillent des élèves. Le Conseil Communal envisage une extension du bâtiment afin d’y construire idéalement quatre classes. Un crédit d’étude d’agrandissement de 110'000 francs figure à l’ordre du jour du prochain Conseil général le 30 juin. « On prévoit une légère augmentation de la population dans le village, il faudrait donc une classe supplémentaire. Nous souhaitons aussi à terme libérer la salle que nous louons à la Fondation Borel. Il y a aussi des salles qui se situent dans des lieux provisoires, comme celle au-dessus de la salle polyvalente ou celle qui se trouve dans l’ancienne aula. », précise Ahmed Muratovic. Et pourquoi donc un crédit d’étude ? Le conseiller communal en charge des écoles répond : « Au début, on pensait simplement rehausser la toiture, les combles de l’actuel collège, comme cela a été fait à Chézard. Mais on a vite réalisé qu’il faudrait peut-être refaire la cage d’escalier ou encore tenir compte d’autres critères puisque c’est un bâtiment protégé. »
Ahmed Muratovic : « Idéalement, nous souhaitons doter le collège de Dombresson de quatre nouvelles classes. »
Pas assez de place à Fontaine
À Fontaines aussi les élèves sont à l’étroit. Mais là, impossible d’agrandir. « C’est un bâtiment protégé et il n’y a pas de place », explique Ahmed Muratovic.
« La solution serait simplement de mobiliser des salles de classe inocupées à Boudevilliers. »
Le collège de Boudevilliers n’a que deux salles de classe occupées, alors qu’il en compte quatre. Mais déplacer des élèves reste toutefois une question hautement émotionnelle. « C’est un sujet très sensible », reconnait Ahmed Muratovic. « Durant cette législature, on tient à en faire le moins possible, surtout pour les tout-petits. Les 1res et 2e, on ne souhaite pas les déplacer », assure le conseiller communal.
« Si des enfants doivent se déplacer dans l’école d’un autre village, on va déplacer un groupe d’élèves et pas un élève seul. »
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