Elle est l’adjointe du commandant de la Police neuchâteloise depuis le 1er mars. Mais Marika Raimondo n’est pas nouvelle puisqu’elle y travaille depuis près de 20 ans. Elle revient sur son profil et ses deux premiers mois en poste dans « La Matinale ».
Marika Raimondo se fait à son nouveau poste. Depuis deux mois, elle est l’adjointe du commandant de la Police neuchâteloise Sami Hafsi. Majore, elle a succédé au lieutenant-colonel Pierre-Louis Rochaix au 1er mars. Mais ce n’est pas pour autant que Marika Raimondo est nouvelle à la Police du canton : elle y travaille depuis 2005, à l’époque en tant que collaboratrice scientifique, puis juriste. Elle a ensuite été menée à jouer un rôle stratégique croissant au sein de la Police neuchâteloise pour arriver jusqu’à son poste d’adjointe du commandant.
Ce vendredi dans « La Matinale », Marika Raimondo est revenue sur son parcours et ses deux premiers mois en poste. Et son intégration s’est « très bien passée ». « En même temps, il s’agissait plutôt d’une transition que d’un réel saut dans le vide », explique-t-elle. La nouvelle adjointe du commandant était responsable du service juridique depuis plusieurs années et a ainsi pu bénéficier d’une « entrée en fonction progressive », même si elle reconnaît que c’est un travail plein de défis.
Le CV de Marika Raimondo est très riche, à commencer par ses études. Elle a suivi des formations en droit et en criminologie. « Sans avoir un cursus policier, j’avais au moins une bonne sensibilité du domaine », explique-t-elle. Son profil, « la combinaison d’une formation théorique et une expérience plus pratique en tant que juriste au sein du corps », apporte une certaine complémentarité au sein de l’équipe dirigeante de la Police neuchâteloise. Marika Raimondo a ensuite œuvré dans différents services au sein de la Police neuchâteloise, notamment en tant que répondante de l’accord de collaboration avec l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières et répondante technique cantonale pour les accords de Schengen. En tant qu’adjointe au commandant de la Police neuchâteloise, son rôle principal est de diriger l’Office du commandement, qui gère tout ce qui est utile au travail des policiers, hors opérationnel. Et également de soutenir Sami Hafsi dans son travail.
Pour l’avenir, Marika Raimondo n’estime pas avoir de grands chantiers individuels, « si ce n’est d’être un peu plus à l’aise avec tous les processus encore un peu méconnus maintenant ». /lgn