L’entreprise neuchâteloise a annoncé mardi avoir mis sur pied une carte en ligne interactive pour observer l’évolution des réseaux de chauffage à distance qu’elle exploite. Viteos annonce aussi vouloir investir 300 millions d’ici 2033 dans ce secteur.
Viteos mise sur le développement du chauffage à distance. (Photo d'illustration)
Viteos continue de développer son offre d’énergies renouvelables. L’entreprise neuchâteloise a révélé mardi avoir mis sur pied une carte en ligne interactive pour observer l’évolution des réseaux de chauffage à distance qu’elle exploite dans le canton. Pour faire fonctionner l’outil, il vous suffit d’entrer votre adresse. Vous pourrez alors constater si un raccordement au chauffage à distance est déjà possible. Si ce n’est pas le cas, la carte vous permettra de noter si un projet d’extension est prévu et quand il sera réalisé ou si un projet de raccordement au chauffage à distance est prévu. Elle peut même dans certains cas vous proposer des solutions transitoires renouvelables si vous n’êtes pas dans une zone couverte par un réseau. « Cet outil s’adresse à tout le monde. On peut se poser la question de quand on devra changer et quelles solutions sont possibles. On a des demandes régulières de propriétaires privés, de gérances ou même des bureaux d’ingénieurs », détaille le directeur du département multiénergie chez Viteos Thierry Matthey.
Thierry Matthey : « Les bureaux d’ingénieurs ont ces demandes car ça leur permet de mieux conseiller leurs clients. »
Un investissement important
En marge de cette annonce, Viteos a aussi rappelé vouloir investir 300 millions de francs d’ici 2033 pour étendre et densifier ses réseaux de chauffage et de froid à distance. « C’est un des points les plus importants car Viteos a un plan d’investissements de plus de 650 millions toutes énergies confondues. On voit que c’est un des axes stratégiques importants », explique le directeur du département multiénergie chez Viteos. Thierry Matthey explique encore que le « réseau est déjà étendu aujourd’hui et que les chaufferies sont construites en parallèle » et que cela représente « plus de 30 millions d’investissements par année qui vont être lissés sur les dix prochaines années. » /dpi
