Une plateforme pour rendre les PME neuchâteloises plus vertes

La Banque cantonale neuchâteloise et la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie ...
Une plateforme pour rendre les PME neuchâteloises plus vertes

La Banque cantonale neuchâteloise et la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie ont lancé mercredi la plateforme « Need ». Un outil qui entend accompagner les entreprises vers un avenir durable.

Les entreprises neuchâteloises ont désormais un outil supplémentaire pour se façonner un avenir plus durable. La plateforme « Need » a été présentée ce mercredi au Club 44 à La Chaux-de-Fonds.  Les entreprises neuchâteloises ont désormais un outil supplémentaire pour se façonner un avenir plus durable. La plateforme « Need » a été présentée ce mercredi au Club 44 à La Chaux-de-Fonds. 

Un nouvel outil pour rapprocher les PME neuchâteloises et l’environnement. La plateforme « Need », pour Neuchâtel – Entreprises durables, a été présentée mercredi au Club 44 à La Chaux-de-Fonds. Porté par la Banque cantonale neuchâteloise et la chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie, ce projet entend pousser les entreprises vers plus de durabilité. En clair, le site sera un outil ou les PME pourront échanger, partager leurs expériences ou chercher des solutions dans leur volonté d’améliorer leur bilan énergétique.

Cette plateforme doit aussi permettre de regrouper des entreprises qui s’engagent déjà pour l’environnement, mais « qui sont souvent un peu isolées et qui cherchent le contact avec d’autres », note Florian Németi. « C’est étonnant ce que la rencontre de gens qui s’occupent de durabilité peut amener comme projets », souligne le directeur de la CNCI.

Florian Németi : « Il faut amener la durabilité de manière permanente dans l’agenda des entreprises. »

Encore du chemin à faire

La première étape de ce projet a été réalisée l’an dernier déjà. Les partenaires se sont entretenus avec de nombreux acteurs de l’économie neuchâteloise afin de connaître leurs pratiques et leurs besoins en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Il ressort de cet état des lieux que les PME interrogées « reconnaissent leur responsabilité en matière de durabilité ». D’ailleurs, la plupart d’entre elles réalisent déjà des gestes dans cette direction, selon Florian Németi. Le directeur de la CNCI ajoute néanmoins qu’il « reste encore beaucoup de travail. »

« C’est un champ quasi infini qui doit être mené avec des objectifs économiques. Que peut-on faire, à quel moment et avec quelles ressources ? » 

Une transition « marathon »

L’étude réalisée par les porteurs du projet révèle donc la bonne volonté des entreprises, mais également que des freins importants subsistent au moment ou l’on évoque la durabilité, et en premier lieu les coûts de cette transition. Florian Németi en est conscient, pour lui « il faut avoir de la persistance dans l’effort et une série d’objectifs cohérents.

Certaines entreprises sont déjà bien lancées dans leurs recherches d’une meilleure efficience énergétique. Le sous-traitant horloger Panatere récupère désormais ses déchets métalliques pour les réutiliser plusieurs fois, en circuit court. Une nécessité selon son directeur Raphaël Broye : « On n’a pas le choix. On doit porter une vision qui a du sens, notamment pour les jeunes. »

Raphaël Broye : « Le mot déchet doit disparaître de notre vocabulaire. »

La plateforme est désormais consultable en ligne. Il revient maintenant aux entreprises neuchâteloises d’enrichir elles-mêmes cet outil pour se pousser mutuellement vers un avenir plus vert. /gjo


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