Un long métrage en coproduction entre Neuchâtel et Taïwan

Un nouveau long métrage de Maria Nicollier sort dans les salles du canton ce mercredi. Il a ...
Un long métrage en coproduction entre Neuchâtel et Taïwan

Un nouveau long métrage de Maria Nicollier sort dans les salles du canton ce mercredi. Il a été produit par la société neuchâteloise REC Production et de nombreux membres de l’équipe qui a travaillé sur ce film sont neuchâtelois. « Road’s end in Taiwan » est par ailleurs la première coproduction entre la Suisse et Taïwan.

Le long métrage « Road's end in Taïwan » réalisé par Maria Nicollier est la première coproduction entre la Suisse et Taïwan. (Photo : REC production). Le long métrage « Road's end in Taïwan » réalisé par Maria Nicollier est la première coproduction entre la Suisse et Taïwan. (Photo : REC production).

Maria Nicollier et REC Production tissent un lien entre Neuchâtel et Taïwan. La société neuchâteloise a coproduit un long métrage avec une du pays asiatique. La réalisatrice de « Road’s end in Tawain » Maria Nicollier navigue entre le canton, Genève et l’Asie. Elle a d’ailleurs vécu plusieurs années au Japon. Et c’est un peu par hasard qu’elle est « tombée amoureuse » de Taïwan, ses paysages et sa culture. La réalisatrice a donc voulu créer ce long métrage en collaboration avec une société de production de là-bas. Le tournage a d’ailleurs eu lieu à Taïwan, sauf pour une scène… ce qui n’était pas forcément prévu. « On a eu des typhons […] et donc on a eu beaucoup de scène qu’on a dû couper, dont une qui était essentielle », raconte Maria Nicollier dans La Matinale ce mercredi. « On l’a retournée à la Case à Chocs, en faisant croire que c’était à Taïwan… mais ça il ne fallait pas le dire », rigole la réalisatrice.


Une production helvético-taïwanaise inédite

C’est la première fois qu’un long métrage est co-produit par une société suisse et une de Taïwan. Et cela n’a pas forcément été de tout repos. « On a quand même une perception différente. On a eu des pourparlers, car ils ont un public qui est d’abord asiatique, taïwanais et moi mon public est européen et c’est très difficile de faire un film qui plaît aux deux cultures », développe Maria Nicollier. La barrière de la langue entre les équipes de productions, mais aussi les acteurs, a également donné lieu à quelques quiproquos. « Mais on a joué de ces quiproquos à la fois dans le tournage et dans le film ! ».

Justement le film, il raconte l’histoire de trois demi-frères qui partent à la recherche de leur héritage. La base, la relation entre ces trois hommes, est inspirée de l’histoire personnelle de Maria Nicollier, qui a elle-même grandi dans une famille avec deux grands frères. « Ensuite le pays ! Quand je suis arrivée à Taïwan, j’ai été fasciné par ces jeunes qui ont quand même des origines chinoises, mais qui voulaient être Taïwanais », raconte la réalisatrice de « Road’s end in Tawain ». Et pour en apprendre plus, le film de Maria Nicollier sort ce mercredi dans les cinémas de la région. /lgn


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