Deux étudiants ont décidé de créer un magazine, appelé « Nonante », dans le cadre de leur travail de Master à l’Académie du journalisme à l’Université de Neuchâtel. Un financement participatif a été lancé pour couvrir les frais d’impression des articles un peu décalés, voire nostalgiques sur le football romand.
Le football est leur passion et ils veulent la partager. Dans le cadre de leur travail de Master à l’Académie du journalisme à l’Université de Neuchâtel, Thomas Freiburghaus et Téo Nania ont décidé de donner vie à un magazine. Et pas n’importe lequel : « Nonante » sera un magazine papier dédié au football romand. Pour donner vie à leur rêve, ils ont lancé un financement participatif, principalement pour couvrir les frais d’impression. Malgré l’aspect très populaire du football, les deux étudiants se différencient de plusieurs manières : d’abord, car il n’existe plus de revue de ce genre dans le pays depuis 2017. De plus, le fait de l’imprimer, à l’heure du tout numérique, leur permet de se démarquer. Et finalement dans le contenu, ils ne proposeront pas de sujets d’actualité très chaude, mais plutôt des articles qu’ils qualifient de décalés, voire même nostalgiques. L’un des premiers articles rédigés revient sur un joueur bien connu du public neuchâtelois, Ideye Brown. « On va revenir sur ses deux saisons à Xamax par les yeux de ceux qui l’ont vu jouer, c’est-à-dire un journaliste et un supporter xamaxien, mais aussi ses anciens coéquipiers », détaille Téo Nania dans La Matinale ce lundi. Les deux passionnés de football en sont conscients : proposer un nouveau magazine papier alors que la branche n’est pas au meilleur de sa forme, « on a un petit peu l’impression de se compliquer la vie », sourit Thomas Freiburghaus. « Pour moi ça vient vraiment d’une passion pour le papier », poursuit-il. « Il y a cette volonté de faire un objet qui va rester ! » Quant au nom de cette revue footballistique, il a été choisi pour deux raisons : premièrement, car un match dure 90 minutes. Mais s’ils ont voulu l’écrire en toutes lettres, c’est pour se différencier des voisins français et éviter que le magazine soit appelé quatre-vingt-dix.
Pour le moment, Thomas Freiburghaus et Téo Nania ont récolté plus de 7'200 francs, sur les 10'000 souhaités. Il est possible de précommander le numéro 0 du magazine « Nonante » via le financement participatif. Puis une phase de commande sera ouverte « et si tout se passe bien, vous l’aurez dans votre boîte aux lettres début juin », espère Téo Nania. /lgn