L’association a vendu ses immeubles à Fleurier, devenus trop coûteux à remettre aux normes. Une alliance a aussi été nouée avec Chatdicap.
Les nouveaux locaux de la SPA du Val-de-Travers se situent à Noiraigue, dans la zone des Courtons. (Photo : SPA du Val-de-Travers)
L’avenir s’éclaircit pour la SPA du Val-de-Travers. L’association a vendu ses deux immeubles situés à Fleurier mi-mars. Les remettre aux normes aurait été trop coûteux, indique sa présidente Marika Thossy. L’association Amis des bêtes – SPA Val-de-Travers, en difficulté, avait dû réduire ses activités. Elle a jeté son dévolu sur de nouveaux locaux à Noiraigue, dans la zone des Courtons. Des travaux sont en cours et les lieux devraient être prêts à la fin de l’année, si tout se passe comme prévu.
La SPA a noué un partenariat avec Chatdicap. Cette association, actuellement basée aux Brenets, viendra également s’installer à Noiraigue. Chatdicap s’occupe de son côté de chats difficilement plaçables, en raison de leur comportement, d’un handicap ou d’une maladie. Sa présidente Céline Roulin, qui est gardienne d’animaux professionnelle, gérera les lieux. Pour Marika Thossy, présidente de l’association Amis des bêtes – SPA Val-de-Travers, ce projet d’alliance est novateur. Le lieu sera entièrement dédié aux chats. La SPA a en effet pris la décision de renoncer aux chiens pour se concentrer sur l’accueil et le placement de félins.
Malika Thossy : « On préfère un projet modeste, uniquement avec des chats, mais qui peut être viable financièrement. »
Pour Céline Roulin, présidente de Chatdicap, les deux entités sont complémentaires. Des chats pourront passer de l’une à l’autre selon les besoins. Chadicap comptera une cinquantaine de places, tandis que la SPA en aura une vingtaine. L’accent sera par ailleurs mis sur une meilleure maîtrise des populations de félins en faisant « de la prévention sur le terrain avec des stérilisations et des castrations de chats harets », soit des chats domestiques retournés à l’état sauvage. Le site de Noiraigue disposera d’une salle postopératoire pour garder les animaux en observation quelques jours après l’intervention.
Céline Roulin : « On peut dire qu’il y a une surpopulation de chats. »
Par ce projet, Chatdicap prendra une nouvelle dimension et gagnera en visibilité, selon Céline Roulin.
De son côté, la SPA du Val-de-Travers prévoit de tourner avec une équipe réduite, pour limiter les frais. Au maximum, un poste à temps partiel sera créé. « Nous ne pouvons pas, financièrement, engager plus de monde », indique Marika Thossy. Autant la SPA que Chatdicap s’appuient essentiellement sur les dons pour financer leurs activités. /sbm
