Loris Kyburz en piste la semaine prochaine

Le pilote neuchâtelois dispute la deuxième manche de l’European Endurance Prototype Cup sur ...
Loris Kyburz en piste la semaine prochaine

Le pilote neuchâtelois dispute la deuxième manche de l’European Endurance Prototype Cup sur le circuit du Mugello en Italie. Un circuit moto qui ne pardonne pas l’erreur.

Loris Kyburz nous a parlé de sa passion pour les courses d'endurance en sport automobile. Loris Kyburz nous a parlé de sa passion pour les courses d'endurance en sport automobile.

Loris Kyburz poursuit sa saison en European Endurance Prototype Cup. Le pilote neuchâtelois dispute la deuxième des six manches de la compétition la semaine prochaine, de jeudi à dimanche, sur le circuit du Mugello en Italie. Lors de la première étape, fin mars sur le circuit du Castellet en France, Loris Kyburz et ses deux coéquipiers ont décroché la pole position avant de devoir abandonner en raison d’un problème technique. Le pilote neuchâtelois a expliqué mercredi, dans La Matinale, que chacun des six circuits a sa spécificité. « Au Castelet, il n’y a pas beaucoup de bacs à gravier et beaucoup de dégagement. On a l’impression de rouler sur un grand parking. L’erreur est davantage pardonnable qu’au Mugello, qui est principalement un circuit moto. On a la piste et les bacs à graviers, donc là, l’erreur n’est vraiment pas trop permise. »

Deux rêves : créer une montre et Les 24h du Mans

Loris Kyburz a choisi l’European Endurance Prototype Cup « parce que c’est une course d’endurance, donc ça met le physique à grande épreuve. On est trois pilotes dans la voiture. Donc il y a toute une partie stratégie avec l’équipe et une partie d’aventure humaine avec les autres coéquipiers pour être le plus rapide possible. (…) Sur le Mugello, il faut y aller avec un peu plus de courage. »

Loris Kyburz s’entraine sur des simulateurs, mais il fait aussi beaucoup de préparation physique et mentale. « Il faut savoir que c’est un sport très physique. (…) C’est beaucoup de fitness, beaucoup de préparation spécifique du cou, des abdominaux pour vraiment tenir le plus longtemps possible à des vitesses élevées. »

Une saison coûte entre 400’000 et 450'000 euros, à diviser entre les trois pilotes. Loris Kyburz la finance grâce à des sponsors, à des repas de soutien et à des dons de particuliers. Mais il a un autre projet. Étant donné qu’il fait des études d’ingénieur en conception horlogère, il rêve de créer sa propre montre et de la vendre pour financer sa passion. Son autre rêve : participer aux 24 du Mans. /sma


 

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