Les alliances, de droite et de gauche, ont constitué une bonne stratégie : un constat sur lequel les responsables des Vert-e-s et de l’UDC s’accordent, dans le sillage des élections cantonales neuchâteloises.
Yves Pessina (Les Vert-e-s) et Niels Rosselet-Christ (UDC) reviennent sur la journée d'élections.
Au lendemain du dimanche des élections cantonales neuchâteloises, c’est l’heure de l’analyse. Frédéric Mairy et Florence Nater, les deux candidats sortants du Parti socialiste ont été élu dès le premier tour au Conseil d’Etat neuchâtelois. Viennent ensuite le libéral-radical sortant Laurent Favre, suivi de la Verte Céline Vara et de la PLR Crystel Graf.
Yves Pessina est le coprésident des Vert-e-s neuchâtelois. Il était en direct dans la Matinale. Dans la mesure où le dernier écologiste élu à l’exécutif neuchâtelois était Fernand Cuche, en 2005, la possibilité de placer au second tour une candidate comme Céline Vara le réjouit : « En travaillant ensemble on obtient de bons résultats », constate-t-il au sujet de la stratégie de gauche unie.
Joint par téléphone dans la Matinale RTN, le président de l’UDC neuchâteloise Niels Rosselet-Christ se réjouit du score du candidat de son parti Thierry Brechbühler, qui arrive plus loin au classement mais rassemble trois fois plus de voix que Grégoire Cario il y a quatre ans. L’UDC « a un peu le vent en poupe », estime-t-il, tout en se réjouissant également de l’effet apporté par l’alliance de droite.
Au sujet du second tour, l’élu UDC botte en touche et mentionne que « des discussions sont en cours », qu’il qualifie de « sereines », sans en dire davantage. « C’est assez similaire », rebondit Yves Pessina. Qui dit qu’à présent, « il faut que toutes les composantes de la gauche unie doivent se retrouver dans le gouvernement ». Le délai de dépôt des listes pour le second tour, c’est mardi à midi. /sma
