L’évolution du cours de l’or incite les Neuchâtelois à vendre leur or, mais aussi à en acheter. Une tendance observée à la BCN, mais aussi dans les enseignes qui achètent et vendent ce métal précieux.
L'enseigne Achatdor.ch est spécialisée dans le vente et l'achat d'or.
Le prix de l’or a battu un nouveau record mardi. Sur un mois, le tarif du métal jaune a pris 3,1% et s'est envolé de plus de 40% sur un an. La hausse est même de 136% en dix et de 427% en 20 ans. Une aubaine pour les personnes qui souhaitent vendre leur or. La Banque cantonale neuchâteloise l’observe, tout comme les enseignes spécialisées dans l’achat et la vente de ce métal précieux. L’un des responsables de magasins chez Achadador.ch, que nous avons rencontré à Neuchâtel, explique que quand « l’or atteint un plus haut historique, ça suscite beaucoup d’émotion chez les gens qui viennent nous vendre leur or et en acheter. » Gabriel Auberson, responsable de l'espace clients à la BCN, fait la même observation. « On sent qu’il y a une recrudescence des ventes, mais aussi des achats d’or de la part de notre clientèle. »
Gabriel Auberson : « On a pas mal de clients qui se présentent pour vendre et bénéficier de la hausse des prix parce qu’ils ont acheté certains métaux il y a quelques années. »
Gabriel Auberson, responsable de l'espace clients à la BCN.
Du côté de la BCN, on ne se positionne en revanche pas sur le fait d’acheter encore ou non de l’or, « c’est propre à chaque personne de décider d’investir ou non. »
La provenance des objets achetés est vérifiée
Contrairement aux banques, qui prennent uniquement les lingots et certaines pièces d’or, les enseignes spécialisées reprennent tout les objets pour autant que leur provenance soit légale. Parmi eux figurent évidemment les bijoux, des pièces et des lingots, mais aussi des objets plus surprenants.
Le responsable de magasins chez Achatdor : « Un peu moins sympathique à acheter parfois, ce sont des dents notamment. »
Que ce soit du côté des banques ou des enseignes spécialisées, tous les objets sont contrôlés pour être certain qu’ils ne proviennent pas, par exemple, d’un vol. La loi oblige également les magasins de s’assurer que les personnes se séparent d’objets dont ils ont fait le deuil sentimentalement.
Le responsable de magasins chez Achatdor : « On n’a pas le droit d’acheter un objet où il y aurait encore une valeur sentimentale, car il va être fondu. »
Les personnes qui souhaitent investir dans l’or peuvent le faire de plusieurs manières à la BCN.
Gabriel Auberson : « Vous avez l’or physique, des comptes en métaux et les investissements au niveau de la bourse. »
Il arrive aussi que la valeur de l’objet soit plus importante que celle de l’or, comme des bijoux ou certaines pièces. Et là, il est préférable d’aller dans une bijouterie ou de s'adresser à des collectionneurs. /sma
