Dans le canton de Neuchâtel, plusieurs groupes ouvrent leurs portes au public samedi. Une manière de se familiariser avec le mouvement et de casser certains clichés.
Responsables communication et relations publiques à l’Association du scoutisme neuchâteloise, Lou-Eva Cuche (à gauche) et Gabriella Senn (à droite) étaient dans « La Matinale » ce vendredi.
Partir à la découverte du scoutisme… Une journée est organisée samedi dans toute la Suisse. Dans le canton de Neuchâtel, les groupes scouts des groupes de Peseux, Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Bevaix, St-Blaise, La Grande Béroche, Cernier, Môtiers et Fleurier ouvrent leurs portes. L’occasion de découvrir les valeurs et les activités typiques du scoutisme. Ce mouvement est connu notamment pour ses valeurs, comme l’a expliqué vendredi dans La Matinale Lou-Eva Cuche, responsable communication et relations publiques à l’Association du scoutisme neuchâteloise, dont le totem est Impala. « C’est principalement le vivre ensemble et le respect de son environnement. C’est aussi s’engager pour soi et les autres au travers de formations et c’est aussi de l’optimisme avec le but d’affronter les difficultés avec confiance, comme on dit chez nous. » Des valeurs que les personnes intéressées pourront donc découvrir samedi, en même temps que les activités typiques du scoutisme comme cuire du pain trappeurs sur le feu, jouer en forêt ou encore laisser libre cours à sa créativité.
Transformer l’art de la guerre en art de la paix
Le scoutisme a encore parfois l’étiquette d’un mouvement religieux et militaire. Une image qui a bien changé, comme l’a dit Gabriella Senn, connue sous le totem de Caracal, et elle aussi responsable communication et relations publiques à l’Association du scoutisme neuchâteloise. « C’est vrai que le mouvement a ces clichés-là. Par contre, le mouvement a évolué en même temps que la société. Aujourd’hui en Suisse, et dans le canton de Neuchâtel, tous les groupes sont ouverts à toutes les personnes, quelles que soient leurs convictions ou leurs valeurs. Pour les personnes qui souhaitent encore avoir une dimension religieuse, il existe encore dans le canton quatre groupes sur dix-sept qui proposent des activités en lien avec la religion. » Quant au côté militaire, le fondateur du scoutisme était effectivement un militaire, mais, dès 1907 « il s’est mis dans la tête de transformer ce qui était un art d’apprendre aux jeunes à faire la guerre en un art d’apprendre aux jeunes à faire la paix. » /sma
