La Fondation Carrefour a soixante ans

Elle accompagne et vient en aide aux jeunes en difficulté et à leurs parents. Son premier foyer ...
La Fondation Carrefour a soixante ans

Elle accompagne et vient en aide aux jeunes en difficulté et à leurs parents. Son premier foyer a été ouvert en 1965. Aujourd’hui, son offre se déploie uniquement en ambulatoire. 

Bernard Marchand, directeur de la Fondation Carrefour, était ce mercredi dans « La Matinale ». Bernard Marchand, directeur de la Fondation Carrefour, était ce mercredi dans « La Matinale ».

Soixante bougies pour la Fondation Carrefour. Depuis six décennies, elle soutient et accompagne les enfants, les adolescents et les jeunes adultes en difficulté sociale et/ou comportementale dans le canton de Neuchâtel. Les familles sont partie prenante dans le processus. Pour marquer cet anniversaire, une conférence sur la précarité est organisée jeudi soir au Club 44 à La Chaux-de-Fonds dès 18 heures.

En soixante ans, les missions de la Fondation ont évolué et se sont diversifiées. Elle propose actuellement quatre prestations qui sont soutenues et reconnues par l’État de Neuchâtel. Bernard Marchand, le directeur de la Fondation, a expliqué mercredi dans La Matinale, que toutes ces prestations sont délivrées en ambulatoires. Le tournant a été décidé par le Canton de Neuchâtel en 1984 avec l’octroi d’un projet pilote. Depuis, la Fondation Carrefour s’est spécialisée dans ce domaine, avec un tournant majeur en 2013, avec la fermeture de ses deux foyers.

La Fondation Carrefour propose quatre prestations, dont une qui sort de l'ordinaire

« La première prestation, le navire amiral de la flotte, est l’AEMO, l’action éducative en milieu ouvert, avec un bureau à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel. » La Fondation propose également l’ASAP, qui accueille, soutient et accompagne les mineurs et jeunes adultes en difficulté ; l’ASAEF, pour un accompagnement intensif et pluridisciplinaire et enfin la Batoude. Cette dernière prestation sort de l’ordinaire. Elle s’adresse aux jeunes en rupture et pour qui les autres alternatives n’ont pas fonctionné. « Il s’agit d’un accompagnement qui peut être vu de différentes manières, selon les appréciations. (…) Nous permettons aux jeunes de vivre dans un appartement, dans un endroit qu’ils ont choisi. On leur remplit le frigo et on a une équipe d’éducateurs, un intervenant famille et un intervenant d’ateliers qui sont à sa disposition pour les accompagner dans leurs projets et dans leurs objectifs. » /sma


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