Retour à la normale pour l’ECAP en 2024

L’Établissement cantonal d’assurance et de prévention neuchâtelois a enregistré 2'369 interventions ...
Retour à la normale pour l’ECAP en 2024

L’Établissement cantonal d’assurance et de prévention neuchâtelois a enregistré 2'369 interventions des sapeurs-pompiers l’an passé. Un chiffre en forte diminution par rapport à 2023, année marquée par la tempête dans les Montagnes neuchâteloises.

Les interventions en lien avec les hydrocarbures étaient en augmentation en 2024, selon les chiffres de l'ECAP. (Photo libre de droits). Les interventions en lien avec les hydrocarbures étaient en augmentation en 2024, selon les chiffres de l'ECAP. (Photo libre de droits).

Une année synonyme de retour à la normalité pour l’ECAP. L’Établissement cantonal d’assurance et de prévention neuchâtelois a tiré le bilan pour 2024. Durant l’année écoulée, les sapeurs-pompiers ont réalisé 2'369 interventions, contre 3'474 une année auparavant. Cela représente une baisse de 32%, mais il faut se rappeler que l’année 2023 avait été marquée par la tempête qui a ravagé les Montagnes neuchâteloises et qui a représenté à elle seule plus d’un millier d’interventions.

Il y a tout de même quelques particularités à relever pour 2024. Les missions liées aux hydrocarbures et aux produits chimiques sont en augmentation (+32) par rapport à 2023. Le lieutenant-colonel Maxime Franchi, chef du secteur intervention à l’ECAP, relève que la durée d’intervention moyenne est également en hausse.

Maxime Franchi : « On est passé d’une moyenne de 6h à 10h par intervention ».

Cette augmentation du temps d’intervention s’explique essentiellement par la quantité d’hydrocarbures déversée par les véhicules accidentés, selon Maxime Franchi.

L’an passé, les missions de secours étaient en augmentation avec 694 interventions contre 383. Outre les hydrocarbures, un changement statistique explique cette hausse. Les missions sanitaires telles que relevage, aide au portage et évacuations sont désormais comptabilisées dans cette rubrique.

L’ECAP a aussi pris un nouveau cap en matière de prévention des dangers naturels. Des sapeurs-pompiers sont envoyés au sud de la France pour des formations pour la lutte contre les feux de forêt, indique Maxime Franchi. Des collaborations ont également été mises sur pied avec les cantons voisins.

« On collabore avec Vaud et Genève pour éviter des redondances de matériel. »

Le lieutenant colonel Maxime Franchi, chef du secteur intervention à l'ECAP. Le lieutenant colonel Maxime Franchi, chef du secteur intervention à l'ECAP.

Il faut relever encore que les délais d’engagement des sapeurs-pompiers ont été respectés à 98% l’an passé, soit une réponse au téléphone dans les six secondes et une présence sur site dans les 18 minutes.

Par ailleurs, le nombre de sapeurs-pompiers est en augmentation : ils étaient 678 au 1er janvier de cette année, contre 603 en 2023. /sbm


 

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