L’horlogère-rhabilleuse s’attèle à réparer les petits mécanismes des montres, comme à réviser les horloges des clochers du Cornet. Cela fait une année que cette passionnée a repris la Bijouterie Centrale de Moutier.
Dans son atelier, Rachel Voutat a vu passer des pièces originales comme une montre de poche répétition minute.
Dans sa bijouterie, le travail s’effectue au rythme du tintement des pendules. Rachel Voutat, horlogère-rhabilleuse a longtemps rêvé de devenir indépendante. C’est maintenant chose faite depuis qu’elle a repris la Bijouterie Centrale de Moutier. Passée par un apprentissage de quatre ans à Bienne, elle s’est formée dans une entreprise de production et a aussi effectué un stage dans son entreprise qui était alors la propriété de Vincent Rebetez. « Il m’a fait découvrir le métier et je suis tombée amoureuse de l’horlogerie dès mon premier stage », confie-t-elle. C’est donc une forme de retour aux origines pour elle qui a débuté dans ce lieu et qui y travaille désormais.
Rachel Voutat : « Plus jeune je faisais beaucoup de petits bricolages et de toutes petites créations. »
Pour faire ce métier, il faut « beaucoup de patience, énormément de minutie, il faut être stricte et travailler dans le propre », détaille-t-elle. En plus des compétences prérequises, son savoir-faire de rhabilleuses permet à la jeune femme d’effectuer des tâches très diverses allant de la pendulerie, au service après-vente et à la révision des clochers de la région. Que ce soit l’horloge de l’Hôtel-de-ville de Moutier, ou le clocher de Belprahon, une fois par année elle grimpe dans le cœur des édifices pour effectuer une révision complète des huiles et du mécanisme. /vfe
