Une personne habitant Couvet, une personne de Fleurier et deux de Neuchâtel participent à l'Assemblée citoyenne 2025. Ce projet de recherche des universités de Zurich et Genève est mis sur pied en complicité avec le Centre d’études sur la démocratie d’Aarau. Vingt mille personnes ont initialement reçu un courrier. Au final, cent noms ont été sélectionnés au hasard. Ensemble, elles forment un échantillon représentatif de la population résidant en Suisse. Ce groupe est appelé à dialoguer pour s’essayer à un nouveau type de débat démocratique. Le thème choisi cette année est l’augmentation des coûts de la santé.
Nicolina Onofrei est une Neuchâteloise qui a accepté avec enthousiasme de se prêter à cette expérience. Elle est venue le raconter mardi dans « La Matinale » RTN. Lorsqu’elle a lu la première lettre, elle a été intriguée par cette proposition : « Est-ce que vous pensez que la démocratie a besoin d’un nouvel essor ? ». Issue d’une autre culture, elle a jugé réjouissant que la Suisse permette ce genre d’expérience autour du débat public. Elle se réjouit de la qualité de l’encadrement et de l’organisation de ce débat et estime qu’il représente un bel exemple d’« intelligence collective », où la somme des expériences et des expertises des différents participants permet d’avancer. Un tel outil gagnerait selon elle à être utilisé dans d’autres domaines, pour bâtir la démocratie de l’avenir. À quelques jours du weekend de discussion à Neuchâtel, elle confie que le fait de travailler autour de ce thème de la santé lui a d’ailleurs permis de faire évoluer sa propre opinion.