La SPA de La Chaux-de-Fonds lance un appel à l’aide

Les finances du refuge pour chats de la Métropole horlogère se dégradent. Cette structure d’utilité ...
La SPA de La Chaux-de-Fonds lance un appel à l’aide

Les finances du refuge pour chats de la Métropole horlogère se dégradent. Cette structure d’utilité publique demande à la Ville de recevoir une subvention de 10'000 francs par an. Cette requête est en cours d’examen.

Les chats chaux-de-fonniers ont besoin d'aide.  Les chats chaux-de-fonniers ont besoin d'aide. 

On l’a appris au Conseil général de La Chaux-de-Fonds de mardi dernier : la SPA refuge pour chats de la Métropole horlogère a mal à ses finances. Cette structure d’utilité publique, qui a accueilli 174 chats en 2024 à la rue de l’Est 8, demande une subvention de 10'000 par an à la Ville. Une requête en cours d’examen.

La SPA, qui emploie une personne et demie et peut compter sur une petite quarantaine de bénévoles, dit perdre une centaine de milliers de francs par année. L’organisation a aussi vu partir près de la moitié de ses membres ces quinze dernières années. Quant aux dons et autres legs, ils sont en nette diminution depuis le Covid.

« On estime qu’on a droit à une certaine reconnaissance [de la part des autorités] par rapport au travail qui est effectué par toute l’équipe du refuge. Ce n’est pas seulement caresser de jolis petits minous à longueur de journée », argumente Dominique Burri, la présidente de la SPA chaux-de-fonnière, qui lance aussi un appel à l’aide pour recruter de nouveaux membres et des bénévoles supplémentaires. 

Dominique Burri : « On a envoyé une lettre au Conseil communal. »

La SPA, qui compte actuellement dans ses rangs cinq personnes en contrat ISP (insertion socio-professionnelle), est propriétaire de l’immeuble qui abrite la chatterie pouvant, dans les conditions actuelles, accueillir jusqu’à 19 chats adultes. « On a touché un gros leg il y a 15 ans, c’est encore grâce à ça qu’on survit », déclare Dominique Burri. Mais « depuis le Covid, les gens préfèrent soutenir d’autres nobles causes et les associations de protection animale sont [devenues] les parents pauvres pour les dons en cas de décès », constate la présidente. /vco

« Il y a très peu de legs qui sont faits en faveur des associations de protection animale. »


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