GRRIF invite ce samedi les petits et grands pour une journée hantée dans la salle de concerts de Neuchâtel. Un public peu habituel, tant pour les événements de la radio que pour la Case à Chocs, mais qui s’inscrit dans un processus de renouvellement du public.
Diversifier le public à l’aide de fantômes. La Case à Chocs va prendre des airs de manoir hanté ce samedi. GRRIF, la radio petite sœur de RTN, organise un après-midi hanté dans la salle de concerts de Neuchâtel. Ateliers créatifs, jeux, contes, il y en aura pour tous les goûts dès 14h. Une journée pour tous, de 0 à 666 ans, selon GRRIF, avant un bal masqué hanté dès 22h, réservé aux adultes et organisé par la Case à chocs.
Des fantômes en février ? Cela peut surprendre, mais Caroline Toussaint a défendu ce choix dans « La Matinale » ce jeudi, en expliquant que le thème est très intemporel. « Il y a une fascination du public », relève la responsable d’antenne à GRRIF. La radio proposera une semaine complète dédiée au monde du hanté, avec une enquête sur la figure du fantôme dans la culture, et qui propose cette journée thématique pour « créer une émulation autour de tout ça. »
Une diversification du public pour GRRIF et pour la Case à Chocs
Des journées dédiées aux familles, ce n’est pas forcément habituel pour GRRIF et pour la Case à Chocs. « On a voulu s’adresser aux familles parce que notre auditeur moyen, dans nos sondages, il apparaît comme étant un homme de 45 ans, donc on imagine qu’il a potentiellement des enfants », explique Caroline Toussaint. Du côté de la salle de concerts de Neuchâtel, les responsables mettent de plus en plus sur pied des manifestations ouvertes à tous, la journée. « Je pense que de façon générale, on aime bien la variété pour faire que notre lieu soit le plus dynamique possible », développe Lucie Götz, précisant que c’est important de diversifier les profils de ses visiteurs. « Un nouveau public, ou bien un ancien », rigole la responsable communication de la Case à Chocs, faisant référence aux désormais parents qui venaient peut-être dans leur jeunesse faire la fête dans la salle neuchâteloise.
Pour Caroline Toussaint, qui avait mené une enquête avec GRRIF dernièrement sur l’état de santé des clubs en Suisse romande, la situation des différentes boîtes de nuit et salles de concerts est assez similaire partout, même au niveau européen. Plusieurs institutions ont déjà tiré la sonnette d’alarme sur une baisse de leur fréquentation. Une des solutions pour y remédier serait de diversifier ses activités de différentes manières, mais aussi de « créer des synergies locales ». « Pourquoi pas travailler avec des écoles ou des associations du coin, pour essayer d’attirer un réseau local », conclut la responsable antenne à GRRIF.
La journée hantée de GRRIF à la Case à Chocs se déroule ce samedi dès 14h. L’entrée est libre. Le bal masqué hanté du soir, dès 22h, est par contre réservé aux adultes et nécessite l’achat d’un ticket. Les billets sont en vente ici et les caisses seront ouvertes sur place. /lgn