Des défis de taille pour NOMAD

Avec le vieillissement de la population, « Neuchâtel organise le maintien à domicile » (NOMAD) s’adapte ...
Des défis de taille pour NOMAD

Avec le vieillissement de la population, « Neuchâtel organise le maintien à domicile » (NOMAD) s’adapte pour répondre aux besoins de la population. Pour Andy Willener, le nouveau directeur général de l’institution, les bénéficiaires mais aussi le personnel doivent rester au cœur des réflexions.

Andy Willener, directeur général de l'institution NOMAD, invité dans Andy Willener, directeur général de l'institution NOMAD, invité dans "La Matinale"

Nouvelle vitesse de croisière pour « Neuchâtel organise le maintien à domicile » (NOMAD). Andy Willener a repris les rênes de l'institution le 1er juillet 2024. L’ancien chef du Service des ambulances du Val-de-Travers a succédé à Gabriel Bader à la présidence de l’institution qui délivre de l’aide, du soutien et des soins à domicile aux personnes qui en ont besoin sur l’ensemble du territoire cantonal. 

Andy Willener a expliqué dans « La Matinale » qu’il avait décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure dans un esprit de continuité. « Ça faisait trente ans que je travaillais dans le domaine du préhospitalier. J’ai commencé comme ambulancier, avec pour vocation d’aller aider les personnes dans le besoin. Après ces trente années, je me suis dit que je pouvais peut-être amener mon expérience dans un domaine proche, mais dans un périmètre un peu différent. » Depuis son entrée en fonction, le nouveau directeur général dit avoir été très impressionné par l’attachement des collaboratrices et des collaborateurs de NOMAD « à ce qui finalement fait l’essence même de NOMAD, c’est-à-dire de répondre aux souhaits de la population neuchâteloise de rester chez soi malgré l’âge ». Un défi de taille avec le vieillissement de la population. Andy Willener en est bien conscient.

Deux mots clés : proximité et collaboration

Pour relever ce défi, Andy Willener mise sur la proximité et la collaboration. « Proximité dans le sens où, encore une fois, c’est la vocation de Nomad d’aller chez les gens et de les aider à rester chez soi. Collaboration parce que Nomad ne pourra pas faire les choses seule. Elle doit collaborer, coopérer avec l’ensemble des parties prenantes, que ce soit les médecins traitants, l’hôpital, AROSS et j’en passe. » Andy Willener précise que cette collaboration existe déjà, il s’agit de poursuivre dans cette dynamique.

Le Grand Conseil neuchâtelois doit prochainement valider le Plan stratégique 2024-2030 de NOMAD. Le rapport n’est pas encore sorti, mais Andy Willener relève qu’il ne prévoit pas de grands bouleversements, mais « plutôt des évolutions, des adaptations. NOMAD gardera sa raison d’être de permettre à la population de rester à domicile. » Tout en continuant à s’adapter et à mettre aussi l’accent sur l’attractivité en tant qu’employeur. Garder les employés est l’un des grands défis dans le domaine des soins. /sma


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