Les « Mimosa du Bonheur » en manque de bénévoles

L’action se tient du 30 janvier au 1er février dans le canton de Neuchâtel. Il s’agit de vendre ...
Les « Mimosa du Bonheur » en manque de bénévoles

L’action se tient du 30 janvier au 1er février dans le canton de Neuchâtel. Il s’agit de vendre du mimosa pour venir en aide à des jeunes neuchâtelois dans la précarité. La Croix-Rouge neuchâteloise, qui porte la manifestation avec l'association suisse du Mimosa du Bonheur, est encore à la recherche d’une vingtaine de personnes pour compléter son effectif.

Anne Pétremand, membre du groupe de soutien à la parentalité de la Croix-Rouge dans la matinale pour l'action Mimosa du Bonheur Anne Pétremand, membre du groupe de soutien à la parentalité de la Croix-Rouge dans la matinale pour l'action Mimosa du Bonheur

L’action « Mimosa du bonheur » est de retour du 30 janvier au 1er février. Il s’agit de vendre du mimosa et de récolter des fonds pour soutenir des jeunes neuchâtelois défavorisés. Dans le canton de Neuchâtel, l’action est mise sur pied par la Croix-Rouge, sous l'égide de l'association suisse du Mimosa du Bonheur (ASMB). Le bénéfice des ventes est intégralement alloué au Fonds Mimosa – environ 40'000 francs par an dans le canton. L’ASMB relève que ces dernières années, une aide a pu être apportée à plus de 260 jeunes Neuchâtelois.

En ce mois de janvier, l’association manque de bénévoles. Anne Pétremand, membre du groupe de soutien à la parentalité de la Croix-Rouge neuchâteloise, a indiqué mercredi dans La Matinale, qu’il manquait encore une vingtaine de personnes, sur les 250 à 260 bénévoles nécessaire, pour compléter l’effectif.

L’action « Mimosa du bonheur » en est à sa 78e édition. Elle est née après la Seconde Guerre mondiale. « Pendant cette guerre, la Croix-Rouge a organisé l’accueil de dizaines de milliers d’enfants dont beaucoup venaient de France et en particulier de la région de Cannes. En remerciement, la Ville de Cannes a offert des cartons de mimosas à la Croix-Rouge suisse », raconte Anne Pétremand. Un cadeau qui a donné l’idée à la Croix-Rouge d’organiser des ventes en faveur des enfants modestes en Suisse romande. Actuellement, le mimosa vient toujours de la région de Cannes.

Des aides pour des activités extrascolaires

Les familles à faible revenu peuvent solliciter ce fonds pour les aider à payer, par exemple, des camps de ski ou des cours de musique. « L’essentiel de ces dons cible des activités extrascolaires », explique encore Anne Pétremand. D’autres besoins peuvent aussi être financés, comme les soins dentaires. Pour prétendre à cette aide, il faut remplir certains critères : être domicilié dans le canton et être mineur. Ensuite, un aspect examiné « sera le budget familial. Il faut vraiment avoir de revenus modestes qui ne permettent pas d’offrir certaines choses à ses enfants. »

Le fonds Mimosa du Bonheur est fortement sollicité – mais l’ASMB indique qu’il peut au besoin être réalimenté. Les dossiers sont pris dans l’ordre d’arrivée. /sma-aju


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