Université : Laurent Kurth ne brigue pas le poste de recteur

L'ex-conseiller d'État neuchâtelois n’est plus candidat au poste de recteur de l’Université ...
Université : Laurent Kurth ne brigue pas le poste de recteur

L'ex-conseiller d'État neuchâtelois n’est plus candidat au poste de recteur de l’Université de Neuchâtel. Il estime ne plus être en mesure de se mettre au service de l’institution. Entretien.

Le conseiller d'État Laurent Kurth ne sera pas recteur de l'Université de Neuchâtel. (Photo : archives.) Le conseiller d'État Laurent Kurth ne sera pas recteur de l'Université de Neuchâtel. (Photo : archives.)

L’Université de Neuchâtel ne sera pas dirigée par Laurent Kurth. L’ancien conseiller d’État socialiste a décidé de retirer sa candidature, selon une information publiée par la RTS. Cette postulation avait interloqué le landerneau politico-universitaire neuchâtelois et provoqué plusieurs réactions.

Laurent Kurth a estimé ne plus être en mesure de se mettre au service de l’institution. L'Assemblée de l'université s'est prononcée en défaveur de sa candidature pour succéder à Killian Stoffel en août prochain. « J’ai senti qu’il y avait une fronde organisée contre ma candidature, qui avait jusque-là réussi à convaincre », explique Laurent Kurth. Ce dernier estime que ce préavis négatif ne donnait « plus beaucoup de sens » à sa candidature.

Parmi les reproches : l’ancien conseiller d’État ne dispose notamment pas d’expérience confirmée dans le domaine de l'enseignement et de la recherche, comme le stipulait la mise au concours publiée l’été dernier.

Entretien avec Laurent Kurth : 

Opposition « structurée »

Laurent Kurth estime avoir rencontré « beaucoup d’intérêt » pour sa candidature, malgré cette absence de parcours académique. « J’ai eu le sentiment qu’il y avait quelques réminiscences de mon parcours politique passé », note encore l’ancien conseiller d’État qui estime avoir fait face à « une opposition assez structurée ».


Pas d’amertume

Laurent Kurth explique avoir retiré sa candidature le 23 décembre « avec regret, mais sans amertume » et dit comprendre que l’Assemblée porte son choix sur une personne issue du sérail universitaire. « Cela faisait partie des risques en me portant candidat », résume-t-il. /aju-gtr


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus