Votre radio organise ce mercredi son traditionnel Sapin solidaire dans le cadre de l’opération Cœur à cœur de la Chaîne du Bonheur. L’argent récolté permettra de financer des projets en Suisse et à l’étranger.
RTN s’engage pour Cœur à cœur. Ce mercredi, votre radio se mobilise avec son Sapin solidaire pour récolter des dons pour la Chaîne du bonheur. Ils permettront de financer des projets pour lutter contre la maltraitance des enfants en Suisse et dans le monde. Corine Bahizi est responsable communication de la Chaine du Bonheur. Elle a expliqué, dans « La Matinale », qu’en Suisse, entre 30'000 et 50'000 enfants sont pris en charge chaque année des organisations de protection de l’enfance. « Et ce n’est que le pic de l’iceberg. Derrière ce chiffre, il y a tous les enfants qui ne sont pas signalés. (…) C’est énorme et en même temps on peut prévenir cette violence. On peut soutenir les familles qui sont vulnérables. On peut mettre en place des choses pour les protéger et on doit le faire. » Les violences sont de plusieurs types. Il y a la maltraitance physique, les abus sexuels, la maltraitance psychologique et la négligence.
Des dons investis en Suisse et à l’étranger
Avec les dons récoltés pendant l’opération Cœur à cœur, la Chaîne du bonheur va pouvoir soutenir des institutions. « Concrètement, elles vont mettre sur pied des projets pour soutenir les familles vulnérables, celles qui passent des situations de crise, par exemple des ruptures très conflictuelles où les enfants sont pris au milieu. » La Chaîne du bonheur est aussi active à l’étranger. Toutes les quatre minutes, quelque part dans le monde, un enfant est tué par un acte de violence.
Neuchâtel améliore la prise en charge des victimes
La violence, le Canton de Neuchâtel s’en préoccupe aussi. Il a inauguré il y a trois semaines un Centre de médecine des violences à l’hôpital Pourtalès. Diane Wespi est l’une des quatre infirmières forensiques spécialisées au sein de cette structure. Les victimes sont reçues sur rendez-vous. Elle a expliqué dans la Matinale qu’une consultation se déroule en plusieurs étapes, en présence et en absence de la victime. « En présence, il s’agit d’écouter la personne, de documenter le récit des faits, de se pencher sur l’historique de la relation victime-auteur selon le type de violence. (…) On procède ensuite à un examen clinique, on examine vraiment chaque partie du corps et on prend des photos des lésions s’il y en a. » Il s’agit ensuite de remplir un constat. Le Centre de médecine des violences permet ensuite de réorienter les victimes vers d’autres spécialistes. Les constats médico-légaux sont aussi très utiles en cas de plainte. /sma