Chaque jour en Suisse, une infection au VIH est détectée. L’objectif de l’Office fédéral de la santé publique est de ne plus en avoir du tout d’ici 2030. Pour y arriver, information et dépistage sont nécessaires, notamment grâce à l’association Générations sexualités Neuchâtel.
Plus informer et plus dépister pour éradiquer la pandémie de sida. C’était ce dimanche la journée mondiale de lutte contre cette maladie. L'objectif de l’Office fédéral de la santé publique est de ne plus avoir de nouvelles infections d'ici 2030 en Suisse, alors qu’on en compte encore environ une par jour actuellement. Chaque année, Générations sexualités Neuchâtel (GSN) met sur pied différentes manifestations. Un stand de dépistage et d’informations va notamment prendre ses quartiers ce mardi de 9h30 à 16h à la HE-Arc de Neuchâtel. Informer les jeunes sur le sida, c’est encore nécessaire en 2024. « Les jeunes et la population sont informés, mais jamais assez », précise Ann Evard dans « La Matinale » ce lundi. Pour la responsable prévention au sein de l’association GSN, il s’agit également d’encourager au dépistage. Ann Evard rappelle que dans le cas du VIH, la formule « i = i » (pour indétectable et infection) s’applique, c’est-à-dire « qu’une personne séropositive, qui est sous traitement, avec donc un taux de virus qui n’est plus détectable, elle ne peut plus infecter ». Ce principe, trop peu de personnes ne le connaissent et informer la population pourrait réduire énormément les discriminations dont sont victimes les personnes séropositives, relève la responsable prévention au sein de l’association GSN.
Vivre avec le VIH, c’est d’ailleurs le thème de la campagne de l’Aide suisse contre le sida (ASS) cette année. « Le slogan est ‘vivre avec le VIH est un fait et pas un problème’ », raconte Ann Evard. L’idée de l’ASS est notamment de faire comprendre à la population que les personnes infectées peuvent aussi être jeunes et qu’elles l’ont été parfois par des rapports sexuels, mais qu’elles peuvent aussi l’être de naissance. /lgn