La HEP-BEJUNE a présenté ce jeudi la réforme de la formation des enseignants primaires. Le cursus, dispensé à Delémont et La Chaux-de-Fonds, pourra s'effectuer en cinq ans maximum et à temps partiel, contre trois ans à temps plein actuellement.
Pour enseigner en primaire, la formation pourra s'effectuer sur cinq ans au maximum contre trois actuellement. (Photo: illustration libre de droit.)
Une formation des enseignants primaires plus moderne et dans l’air du temps… La HEP-BEJUNE a présenté ce jeudi une flexibilisation de la durée des études dispensées sur les sites de Delémont et La Chaux-de-Fonds. Dès la rentrée prochaine, les étudiants auront la possibilité de se former à temps partiel, en cinq ans maximum, contre trois ans à temps plein actuellement. Le contenu et les exigences sont maintenus, seuls le nombre de crédits effectués par semestre et les horaires de formations pourront en partie être adaptés. L’objectif est de permettre à un public plus large, personnes en reconversion ou jeunes parents, de suivre la formation. « La génération actuelle voit autre chose dans sa vie, à 20 ans, que ses études », ajoute Patricia Groothuis, responsable de la filière primaire à la HEP-BEJUNE. Finalité recherchée, augmenter le nombre d’étudiants (quelque 300 actuellement en filière primaire) et donc d’enseignants alors que la « pénurie des enseignants arriverait aux portes de l’espace BEJUNE ».
L’objectif est de garantir l’attractivité de la formation et de favoriser la diversification des profils, explique Patricia Groothuis.
Diversification des parcours d’études sans plus de ressources
La HEP-BEJUNE pourrait voir sa charge de travail augmenter pour répondre à la diversification des parcours d’études. « On a la chance d’avoir l’expérience de l’étalement dans la filière secondaire », précise Patricia Groothuis. « En termes de charge de travail, les éléments liés aux conseils aux étudiants seront peut-être augmentés ces prochaines années », admet-elle, tout en sachant que « le mandat était très clair : ceci doit être réalisé avec le budget actuel ». Selon les expériences d’autres HEP de Suisse, environ 20 % des étudiants pourraient opter pour une formation flexible et donc plus longue en vue d’obtenir le titre de Bachelor en éducation primaire. /mmi
