Des pictogrammes pour favoriser la communication orale

C’est l’aboutissement de près d’un an de travaux : des tableaux de langage assisté sont posés ...
Des pictogrammes pour favoriser la communication orale

C’est l’aboutissement de près d’un an de travaux : des tableaux de langage assisté sont posés dans différents lieux du canton de Neuchâtel. L’objectif est de promouvoir la communication avec les personnes vivant avec un handicap, mais aussi avec tous ceux qui ne peuvent pas s’exprimer.

Le tableau de langage assisté a été dévoilé à Fleurier, en présence de quelques pensionnaires de la Fondation Les Perce-Neige. Le tableau de langage assisté a été dévoilé à Fleurier, en présence de quelques pensionnaires de la Fondation Les Perce-Neige.

Des images pour favoriser la communication entre tous. C’est la base du projet lancé et mené par Ghislaine Merlin et Delphine Hoarau, éducatrice sociale et logopédiste au sein de la Fondation Les Perce-Neige. Toutes les deux ont relevé ce défi grâce au soutien du SAHA, le service d'accompagnement et d'hébergement de l'adulte, qui avait lancé un appel à projets pour encourager l'inclusion des personnes vivant avec un handicap.

Dans différents endroits du canton de Neuchâtel, des tableaux de langage assisté sont posés afin de pouvoir favoriser la communication. On en retrouve par exemple dans des musées, au cinéma ou sur quelques places de jeu de Val-de-Travers et de Neuchâtel. « Ce sont des lieux où l’interaction est importante », détaille Ghislaine Merlin. Grâce à des pictogrammes, la communication est améliorée même si un participant a des difficultés de langage. Le fonctionnement est tout simple, rappelle Ghislaine Merlin : « Quand on veut dire quelque chose, on s’approche du tableau et on pointe le pictogramme en même temps qu’on parle. »

Ghislaine Merlin : « Les tableaux sont tous différents, avec du vocabulaire fréquent et du vocabulaire spécifique à chaque lieu. »

L'association Cerebral, l'association Isaac Suisse romande ainsi que la Fondation Les Perce-Neige ont été associées au projet. En installant par exemple un panneau à la place de jeu de Fleurier, l’idée est de visibiliser un handicap peu mis en avant. Ce projet peut aussi servir à d’autres personnes, par exemple des enfants qui ne parlent pas encore ou des adultes avec un problème de santé. « Les enfants peuvent ainsi pointer des images pour exprimer ce dont ils ont envie, ils peuvent aussi utiliser du soutien gestuel », complète Ghislaine Merlin.

« Il y a plein d’enfants qui n’ont pas encore développé le langage oral. »

Le tableau de langage assisté de la place de jeu de Fleurier. On peut également en trouver un à Couvet, ainsi que dans plusieurs places de jeu de Neuchâtel. Le tableau de langage assisté de la place de jeu de Fleurier. On peut également en trouver un à Couvet, ainsi que dans plusieurs places de jeu de Neuchâtel.

Pour la suite, des discussions sont en cours avec RHNe pour un partenariat similaire afin de retrouver des panneaux au sein de bâtiments hospitaliers. /swe


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