Dans le cadre de la journée « Futur en tous genres », trois élèves de 9e année ont découvert les métiers liés à la sécurité publique à La Chaux-de-Fonds, trois filles plus précisément. Rien d’étonnant puisque la profession d’agent se féminise, selon le chef adjoint du service.
Les trois jeunes filles ont découvert ce jeudi les métiers de la sécurité publique avec l'agente Lindita Hajda.
Les élèves de 9e année du canton de Neuchâtel sont partis à la découverte de nombreux métiers ce jeudi. Dans le cadre de la journée « Futur en tous genres », les jeunes pouvaient accompagner un proche sur son lieu de travail ou simplement découvrir un métier qui les intéresse à travers des ateliers. L’objectif de cette action est de donner un aperçu aux jeunes des possibilités professionnelles qu’ils peuvent avoir, et un point d’honneur est mis sur la question de genre. Le message est simple : tout le monde peut faire n’importe quel métier, qu’il soit connoté de femmes ou d’hommes. A La Chaux-de-Fonds, ce sont trois jeunes filles qui sont parties à la découverte des métiers liés à la sécurité publique. Une situation qui n’étonne pas Grégoire Simon-Vermot. « Les métiers dits ‘uniformés’ attirent de plus en plus de femmes », explique le chef adjoint à la sécurité publique de La Chaux-de-Fonds.
Grégoire Simon-Vermot : « Cela permet à des jeunes femmes de casser l’image de corps uniformé, métier d’hommes. »
Au sein de la sécurité publique de La Chaux-de-Fonds, il y a actuellement six agentes et onze hommes, et une septième femme a été engagée pour le début de l’année prochaine. Le métier se féminise, estime Grégoire Simon-Vermot. L’une des agentes est Lindita Hajda. Elle fait partie de la sécurité publique depuis une dizaine d’années et, selon elle, il est très rare d’avoir des soucis ou des remarques machistes. Elle a passé cette journée « Futur en tous genres » en compagnie de sa nièce et a été agréablement surprise de voir que cette dernière était accompagnée de deux autres jeunes femmes.
Rencontre avec les trois élèves et Lindita Hajda :
« Je suis très contente qu’on leur laisse l’opportunité de découvrir ce métier », sourit Lindita Hajda qui reconnaît avoir un certain rôle de modèle à jouer, pour sa nièce, mais aussi pour toutes les jeunes filles qu’elle croise dans la rue avec son uniforme sur les épaules. /lgn
