Un ouvrage sur des découvertes de l’Âge du fer

Un livre, présenté la semaine dernière au Nouveau Musée Bienne, revient sur l’histoire d’artéfacts ...
Un ouvrage sur des découvertes de l’Âge du fer

Un livre, présenté la semaine dernière au Nouveau Musée Bienne, revient sur l’histoire d’artéfacts découvert à Orpond, entre 2014 et 2018. Des trouvailles d'importance suprarégionale. 

Fragments d’un récipient en céramique à cannelures, trouvé dans la zone de fouilles. (Crédits : Service archéologique du canton de Berne, Roger Grisiger) Fragments d’un récipient en céramique à cannelures, trouvé dans la zone de fouilles. (Crédits : Service archéologique du canton de Berne, Roger Grisiger)

Ce sont des découvertes rares, qui nous transportent à l’Age du Fer, près de 800 ans avant notre ère. Entre 2014 et 2018, des artéfacts ont été trouvés à Orpond, près de Bienne, sur une zone de fouille précédent la construction du raccordement autoroutier. Dans ce que les archéologues appellent une « zone de rejet », des céramiques, objets en bois, objets en bois de cerfs et matériaux organiques fossilisés ont été déterrés. Tous datent du VIIIe siècle avant notre ère. La présence de pieux en bois, particulièrement bien conservés de par la proximité avec un court d’eau, a permis aux scientifiques de dater avec précision leur production, « ils datent des années 725 à 723 avant J-C et c’est la première fois en Suisse que l’on peut dater aussi bien des objets », confie Marianne Ramstein, directrice adjointe de la section Archéologie préhistorique et subaquatique pour le canton de Berne.

Marianne Ramstein : « A l’époque de l’âge du fer, les gens déposaient des déchets sur cette zone. » 

Ces trouvailles sont désormais rassemblées dans un livre présenté la semaine passée au Nouveau Musée Bienne. Il met en avant les trouvailles réalisées et leur singularité. Marianne Ramstein, auteure principale, met aussi en évidence la présence de connexions vers la France, la Suisse centrale et même en Angleterre « ça nous montre que Orpund, à cette époque, était sur des routes de transport », explique-t-elle en insistant sur la présence de plusieurs « bracelets fais en roche noire » importés d’Angleterre. Cette découverte donne l’impression aux archéologues, que les voix de communications étaient bien établies.

« Dans la céramique on voit des formes que l’on retrouve dans la région du Lac du Bourget et le Dijonnais, mais aussi la Haute-Argovie. »

Le livre, présenté comme œuvre scientifiques, contient les analyses des trouvailles réalisées à Orpund. « L’idée c’est aussi de donner, au grand public, un accès à ce que nous faisons », conclut Marianne Ramstein. /vfe


 

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