C’est parti pour la 11e édition de la Biennale du patrimoine horloger. Si toutes les visites sur réservation ont trouvé preneurs, l’entrée est libre chez quelques artisans du Locle, de La Chaux-de-Fonds et de St-Imier.
Un seul cœur pour les villes du Haut et St-Imier, et il fait tic-tac. La région vit depuis jeudi et jusqu’à dimanche au rythme de la 11e Biennale du patrimoine horloger (BPH). Plus de 1'500 personnes sont d’ores et déjà attendues pour visiter l’une ou l’autre des 31 entreprises horlogères qui participent à la manifestation.
Si tous les événements sur réservation sont complets, il est possible de profiter de visites libres. C’est le cas notamment à l’atelier Arrigoni-Laufer, à La Chaux-de-Fonds. Ses collaborateurs accueillent le public ce samedi entre 10h et 13h. Derrière les murs de la rue de la Serre 24, les artisans œuvrent pour transformer des mouvements industriels en objets d’art.
Christian Laufer, co-fondateur de l’atelier Arrigoni-Laufer : « On propose un artisanat de haute gamme. »
Arrigoni-Laufer est fidèle à la BPH depuis sa toute première édition. Pour le co-fondateur de l’entreprise, Christian Laufer, il ne s’agit pas d’affaire, mais de partage. Monter à tout un chacun ce qui se passe entre les murs de cet ancien atelier d’horlogerie. Lime, cabron en bois, pâte à polir ou brunissoir, les outils ne manquent pas pour sublimer une pièce.
« On doit passer plusieurs heures sur cette pièce en faisant attention de ne pas abimer le travail des artisans précédent. »
La 11e édition de la Biennale du patrimoine horloger se poursuit jusqu’à dimanche. Pour l’occasion, cinq musées des trois villes, dont le Musée international d’horlogerie à La Chaux-de-Fonds et le Musée d’horlogerie du Locle ouvrirent exceptionnellement leurs portes gratuitement ce samedi, selon leurs horaires habituels.
La manifestation se clôturera avec la 48e Bourse suisse d’horlogerie, dimanche, au MIH. /vco-cwi