La nouvelle directrice du Musée d’ethnographie de Neuchâtel a pris ses quartiers le 1er octobre. De nombreux défis l’attendent, dont le déménagement des collections dans le nouveau pôle muséal. Elle va aussi entreprendre un grand travail au niveau des ressources humaines après la crise que l’institution a traversée.
Une nouvelle ère s’ouvre au Musée d’ethnographie de Neuchâtel. Aurélie Carré a pris ses nouvelles fonctions de directrice le 1er octobre. Elle est la première femme à occuper ce poste. Elle est accompagnée dans ce nouveau défi, et pour une période de transition, par Marc-Olivier Gonseth, l’actuel directeur ad intérim de l’institution. Aurélie Carré a notamment travaillé au Musée comtois et au Muséum d’histoire naturelle de la Citadelle de Besançon. Le MEN ne lui est pas complètement inconnu, comme elle l’a expliqué mercredi dans « La Matinale ». « J’ai fait ma formation de conservatrice du patrimoine à Paris il y a une dizaine d’années qui m’a menée au MEN à la fin de l’hiver 2015 ». De nombreux défis attendent Aurélie Carré et le MEN. Il s’agit par exemple de déménager les collections dans le nouveau pôle muséal. Un pôle qui va centraliser tout le patrimoine de musées de la ville. « Ça suscite des questions en termes d’organisation, de coordination, beaucoup de travail en commun. Pour l’instant, ma priorité c’est vraiment de bien connaître les équipes, les collègues, les partenaires. C’est un mois sous le signe des rencontres ». Aurélie Carré met d’ailleurs beaucoup d’énergie au niveau des ressources humaines après la crise que l’institution a traversée. Le MEN est un musée qui rayonne au-delà des frontières cantonales et nationales. Que va-t-elle amener de nouveau, que va-t-elle garder ? « Ça va être l’objet du travail à faire en commun avec les équipes, parce qu’il y a de grands talents et une grande expertise au sein du MEN. Mais c’est aussi amener de l’écoute, de la communication pour tirer le meilleur des talents dont on dispose. Il y aura certainement une forme de rupture dans la continuité ».