« Le dossier du lundi » : l'élection présidentielle aux États-Unis

Le 5 novembre prochain, le peuple américain élira le successeur de Joe Biden. Une victoire ...
« Le dossier du lundi » : l'élection présidentielle aux États-Unis

Le 5 novembre prochain, le peuple américain élira le successeur de Joe Biden. Une victoire démocrate ou républicaine aurait des répercussions bien différentes sur la Suisse. Regards croisés avec trois parlementaires fédéraux.

Une victoire de Donald Trump ou de Kamala Harris aurait des conséquences bien différentes sur la Suisse. (Photo : KEYSTONE / AP / Rodrigo Abd / David Yeazell). Une victoire de Donald Trump ou de Kamala Harris aurait des conséquences bien différentes sur la Suisse. (Photo : KEYSTONE / AP / Rodrigo Abd / David Yeazell).

Le peuple américain élira le 5 novembre le successeur de Joe Biden. Mais entre Kamala Harris, candidate démocrate, et Donald Trump, candidat républicain, rien ne semble joué pour le moment. Cette élection est notamment scrutée de près par la Suisse. Le choix du futur président des États-Unis peut également avoir des conséquences majeures en Europe.

« En termes de sécurité, d’équilibre du monde, très certainement qu’un gouvernement Harris serait beaucoup plus prévisible et beaucoup plus favorable aux défenses des valeurs de la démocratie », estime le conseiller national neuchâtelois Baptiste Hurni (PS). Également interrogé par notre correspondante au Palais fédéral Marie Vuilleumier, le conseiller national Manfred Bühler (UDC), imagine quant à lui qu’une administration républicaine serait plus avantageuse pour l’économie suisse qu’une administration démocrate. Un constat partagé par le président de l'Association parlementaire Suisse-USA et conseiller national libéral-radical, Damien Cottier, qui explique que « sous l'angle purement économique, il y a probablement plus d'opportunités de ce côté-là, parce qu'il y aura une politique qui est protectionniste, c'est nouveau du côté des républicains. Mais par contre, il va y avoir moins tendance à utiliser l'arme fiscale et la subvention qu'un gouvernement comme celui de Monsieur Biden ou probablement de Madame Harris ». /mvu-cob

Les explications de Marie Vuilleumier :


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