La laine de la région se met en valeur au Marché bio à Saignelégier

L’association « Laines d’ici » qui valorise la laine de l’Arc jurassien fait partie des exposants ...
La laine de la région se met en valeur au Marché bio à Saignelégier

L’association « Laines d’ici » qui valorise la laine de l’Arc jurassien fait partie des exposants et présente ses activités ainsi que ses produits ce week-end lors de la manifestation taignonne.

L'association « Laines d’ici » avec, de gauche à droite, sa présidente Coraline Sandoz et sa caissière Joëlle Destouches, présente son travail de valorisation de la laine de l'Arc jurassien au Marché bio à Saignelégier. L'association « Laines d’ici » avec, de gauche à droite, sa présidente Coraline Sandoz et sa caissière Joëlle Destouches, présente son travail de valorisation de la laine de l'Arc jurassien au Marché bio à Saignelégier.

Le Marché bio à Saignelégier fait la part belle aux fibres naturelles. La manifestation se tient durant tout le week-end du côté de la Halle-Cantine du Marché-Concours. Elle a pour thème : « C’est quoi ta fibre ? ». Pas moins de 115 exposants sont réunis pour la 36e édition de l’événement. L’association « Laines d’ici » est ainsi présente pour exposer ses produits et parler de ses activités. Elle fête cette année ses 20 ans et a vu le jour en 2004 à Undervelier. L’association s’est ensuite installée à Cernier où elle a ouvert un Centre régional de la laine en 2008. Elle s’est dotée en 2017 d’une filature installée sur son site neuchâtelois. « Laines d’ici » a pour mission de valoriser la laine qui vient principalement de l’Arc jurassien. Elle en récolte chaque année plus de quatre tonnes dont la majorité est vendue à une entreprise de Suisse alémanique pour faire de la matière d’isolation. Le reste est produit en fil qui sert à confectionner des vêtements ou des accessoires. L’association travaille avec une cinquantaine d’éleveurs. La caissière de « Laines d’ici », Joëlle Destouches, souligne que le travail de la laine est assez complexe et nécessite une quinzaine d’opérations pour être transformée en fil. La rentabilité est ainsi difficile à atteindre, sans compter que l’association ne peut pas rivaliser avec les coûts de production pratiqués à l’étranger. « Laines d’ici » a donc diversifié ses activités en proposant des visites ou encore des ateliers. Joëlle Destouches relève également que la laine suisse souffre encore d’une mauvaise image, celle d’un produit qui gratte et qui pique, en lien avec l’utilisation qui en était faite, jadis, par l’armée. La caissière de « Laine d’ici » rassure toutefois en précisant que certaines races de moutons exploitées en Suisse permettent aujourd’hui de produire de la laine douce. 

Joëlle Destouches : « Pour un fil fini, il faut compter à peu près dix à douze heures de travail. »

Le site internet de « Laines d’ici » présente l’ensemble des activités de l’association. /fco


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