Une bande dessinée-reportage à bord de l’Ocean Viking

« Pied à Terre » de MarieMo est verni jeudi à la Boutique du livre à Neuchâtel. L’artiste y ...
Une bande dessinée-reportage à bord de l’Ocean Viking

« Pied à Terre » de MarieMo est verni jeudi à la Boutique du livre à Neuchâtel. L’artiste y relate son expérience de 25 jours passés sur le bateau de l’association SOS Méditerranée en février 2023.

MarieMo était ce jeudi dans « La Matinale » MarieMo était ce jeudi dans « La Matinale »

Une bande dessinée-reportage pour sensibiliser le lecteur aux problèmes de la migration. « Pied à Terre » de MarieMo est verni jeudi dès 18h à la Boutique du livre à Neuchâtel. L’artiste a pu embarquer en février 2023 à bord de l’Ocean Viking, le bateau de l’association SOS Méditerranée, pour une mission de sauvetage de 25 jours. MarieMo a expliqué, jeudi dans « La Matinale », qu’il était important pour elle de se baser sur un vécu pour raconter cette histoire. Une expérience qui l’a marquée. « C’était un immense électrochoc de participer à cette mission. Ce qui m’a le plus marqué c’est cette ambiance un peu tendue d’attente qui est constamment là. On attend un sauvetage, on attend de savoir si on peut le réaliser, on attend un port. On est toujours dans la tension de quelque chose. » Elle a aussi été très touchée par l’humanité des sauveteurs, des médecins et de toute l’équipe à bord. 

MarieMo ne s’est pas contentée d’observer leur quotidien et celui des migrants sauvés, mais elle a pleinement participé à l’aventure. « J’ai dû participer parce que toute personne à bord participe aux missions, aux entrainements. On ne reste pas sans rien faire en tant qu’observateur. » L’artiste a embarqué en tant que représentante de la presse. Mais son travail est différent. « Il y a assez de photos, de vidéos pour reporter tout cela. Mais il n’y a pas beaucoup d’approches avec la bande dessinée. » Son support lui permet aussi plus de liberté. « Avec les photos et les vidéos, on est limité par la censure. On ne peut pas représenter les enfants, on ne peut pas représenter les morts. Avec le dessin, c’est beaucoup plus subjectif. Je peux tout faire sans tomber dans le voyeurisme. Il y a une libre interprétation du lecteur. » Une partie importante de son travail consistait à recueillir des témoignages pour son journal de bord. Témoignages qui lui permettent de sensibiliser le lecteur aux problèmes de la migration et de garder des traces. /sma


 

Actualités suivantes

Articles les plus lus