Le patrimoine horloger s'offre une formation académique

Le MIH et UniNE main dans la main pour proposer un Certificate of Advanced Studies en patrimoine ...
Le patrimoine horloger s'offre une formation académique

Le MIH et UniNE main dans la main pour offrir un Certificate of Advanced Studies en patrimoine horloger. Il vise à former des spécialistes pour le conserver, le valoriser.

Le MIH et UniNE mettent sur pied un CAS en patrimoine horloger. Le MIH et UniNE mettent sur pied un CAS en patrimoine horloger.

Apprendre la préservation, la gestion et la valorisation du patrimoine horloger… Le Musée international d’horlogerie et l’Université de Neuchâtel mettent sur pied une nouvelle offre de formation continue à l’intention des professionnels de l’horlogerie. Un Certificate of Advanced Studies (CAS) « patrimoine horloger ». Une proposition soutenue par l’office fédéral de la culture dans le cadre des mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

L’identité d’une région

En 2020, rappelle le MIH et UniNE, « Les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art ont été portés sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ». En 2009, les villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds étaient inscrites au patrimoine mondial pour leur urbanisme horloger. Ce patrimoine devient l’identité d’une région, sources de promotion économique et touristique. À cela s’ajoutent des initiatives privées à l’image d’entreprises qui consacrent une grande attention à leur histoire.

En découle ce constat : « Le patrimoine horloger pose de nouveaux défis concernant la qualité et le renouvellement des pratiques de conservation et de valorisation, rendant indispensables la spécialisation et la formation continue des collaborateurs des entités publiques et privées, en charge de ces missions ». D’où la création d’un CAS dédié.

La formation

Cette formation se décline en quatre modules : patrimoine horloger, conservation, transmission et valorisation. Elle vise notamment à transmettre les savoirs et les compétences sur ce patrimoine, sensibiliser aux ressources, aux bonnes pratiques et à l’éthique professionnelle afin de développer une stratégie de conservation, de gestion et de valorisation du patrimoine horloger.

Le panel des enseignants est très large, des historiens aux sociologues, des directeurs de musées et d’archives aux spécialistes de la communication, du tourisme, d’institutions patrimoniales et d’entreprises privées.

Le but de ce CAS, explique Régis Huguenin, le conservateur du Musée international d’horlogerie est « d’offrir une vision à 360 degrés de ce qu’est le patrimoine ».

Régis Huguenin : « Les personnes qui suivront cette formation auront le bon réflexe vis-à-vis du patrimoine. »  

Ce CAS s’adresse à un public varié, des personnes qui travaillent de près avec le patrimoine horloger, dans le public et dans le privé.

Avec cette nouvelle formation, le patrimoine horloger va gagner de la compétence et de la mise en réseau, estime Gianenrico Bernasconi, professeur à l’institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel. « C’est important de relier les personnes actives dans cet univers », explique-t-il. Et d’ajouter : « L’objectif, c’est de former des spécialistes qui savent retrouver les bonnes informations, qui savent activer les bonnes pratiques et activer les justes spécialistes. »

Gianenrico Bernasconi : « Le patrimoine (…) il faut toujours penser à trouver les façons pour le valoriser. »

Le délai d’inscription court jusqu’au 21 octobre. Le début du cursus est programmé pour le 22 novembre avec une fin en septembre 2025. /cwi


 

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