La vigilance est la première ligne de défense contre les cyanobactéries. Chacun est invité à signaler les amas suspects dans les lieux de baignade. Pour le moment, dans le canton de Neuchâtel, l’été 2024 est épargné par le phénomène.
Jusqu’ici, l’été 2024 n’a donné lieu à aucune alerte aux cyanobactéries dans le canton de Neuchâtel. Ce n’est pas le cas partout : le 7 août, les autorités vaudoises ont lancé un appel à la vigilance en raison de la présence d’amas dans une rivière de Villeneuve, l’Eau froide. Le Service neuchâtelois de la consommation et des affaires vétérinaires n’émet aucun avertissement du même genre.
Les cyanobactéries sont des substances vivantes qui peuvent proliférer et s’agglomérer en surface de l’eau. Certaines variétés sont toxiques. Elles peuvent même être dangereuses, principalement pour les chiens, qui peuvent les ingérer ou boire de l’eau où les toxines sont présentes.
La vigilance est de mise
Pour les détecter, les autorités ne pratiquent pas d’analyses systématiques. Comme l’explique le chimiste cantonal Yann Berger, la première mesure, c’est l’observation. Les autorités cantonales et communales, mais aussi les particuliers, peuvent repérer ces agrégats peu esthétiques, semblables à une peau de crapaud, qui peuvent aller du brun au bleu foncé.
Yann Berger : « On procède au contrôle des plages. »
La prolifération des cyanobactéries est soudaine et inattendue : elle reste possible dans les cours d’eau et plan d’eau neuchâtelois d’ici la fin de l’été. La lumière et une forte chaleur favorisent leur développement.
« C’est impossible à prévoir. »
Il n’existe pas de moyen de prévention ou de lutte contre les cyanobactéries. En cas de doute, prévenez les autorités et abstenez-vous de toute baignade. Le Service neuchâtelois de la consommation et des affaires vétérinaire peut être contacté au 032 889 68 30 ou à l’adresse mail scav@ne.ch. /jhi