Une Villa YoYo s’installe dans la Métropole horlogère

Un lieu d’accueil gratuit pour les 5-11 ans dans un secteur à forte mixité sociale. Une Villa ...
Une Villa YoYo s’installe dans la Métropole horlogère

Un lieu d’accueil gratuit pour les 5-11 ans dans un secteur à forte mixité sociale. Une Villa YoYo ouvre ses portes à la rentrée à La Chaux-de-Fonds.

La Villa YoYo de La Chaux-de-Fonds sera prête à accueillir les 5-11 dès le 19 août, assure la directrice Natacha Guenot Chevroulet. La Villa YoYo de La Chaux-de-Fonds sera prête à accueillir les 5-11 dès le 19 août, assure la directrice Natacha Guenot Chevroulet.

La troisième Villa YoYo du canton de Neuchâtel ouvrira ses portes le 19 août à La Chaux-de-Fonds. La Ville a mis à disposition de l’association des locaux dans le nouveau quartier Le Corbusier, à deux pas de la gare.

Une Villa YoYo, c’est un lieu qui accueille les enfants de 5 à 11 ans gratuitement et sans inscription préalable, les jours d’école entre 15h30 et 18h30 et les mercredis après-midi entre 14h et 17h. « Un espace de jeu, d’aide au devoir, de proximité. Un lieu simple d’accès à tout le monde », explique Natacha Guenot Chevroulet, la directrice des trois structures.

Sur place, ce sont les jeunes qui décident de leur emploi du temps : faire ses devoirs, jouer, discuter, se reposer, le tout sous la houlette de professionnels des métiers de l’enfance, secondés au besoin par des bénévoles.

Le choix du quartier Le Corbusier pour installer la nouvelle structure ne doit rien au hasard. La ville a estimé qu’il s’agissait d’un bon emplacement, « un lieu où il n’y a pas grand-chose pour les enfants ».

Natacha Guenot Chevroulet, directrice des Villas YoYo neuchâteloises : « C’est fondamental de garantir la gratuité. »

L’association compte déjà deux Villas YoYo aux Charmettes et aux Acacias à Neuchâtel. Les responsables visent des quartiers à forte mixité sociale. Les deux structures du littoral accueillent en moyenne une trentaine d’enfants chaque jour.

Les Villas YoYo vivent grâce aux dons. Pour fonctionner, elles ont besoin de 150'000 francs par année et par site. Si La Chaux-de-Fonds met des locaux à disposition, à Neuchâtel, la Ville alloue annuellement 100'000 francs pour les deux villas sur son territoire.

L’État n’est pour le moment pas entré en matière sur une participation financière. Avec l’ouverture de la nouvelle Villa YoYo dans la Métropole horlogère Natacha Guenot Chevroulet espère convaincre le gouvernement cantonal de la pertinence de ces structures et l’inciter à « participer au soutien de cette population ».

« Chaque petit don est le bienvenu et réinvesti au service de l’enfant. » 

La directrice des Villas YoYo neuchâteloises se défend de faire de l’ombre aux structures d’accueil parascolaire. Selon son analyse, ces dernières accueillent les enfants pour rendre service aux parents qui travaillent. « La Villa YoYo, c’est l’espace pour les enfants », conclut-elle.

Le concept des Villas YoYo est né du constat qu’il y a peu de structures pour les 5-11 ans. Les plus jeunes vont à la crèche ou à l’atelier, les plus âgés au centre de loisirs. Alors que Natacha Guenot Chevroulet et deux de ses amies réfléchissaient à un concept pour cette catégorie d’enfants, elles se sont rendu compte qu’une démarche similaire était en cours et à peine plus avancée en Suisse alémanique. Les Neuchâteloises ont rencontré leurs collègues saint-galloises en novembre 2001. En janvier 2002, elles ouvraient la Villa Yoyo des Charmettes.

« La tranche d’âge des 5-11 ans était un peu lésée. »

/cwi


 

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