La Société de sauvetage du Bas-Lac a fait l’acquisition d’un engin de sauvetage électrique pour faire face à l’augmentation du nombre d’appels à l’aide, grâce notamment à un don de la Société philanthropique suisse de l’Union.
Notre vocabulaire s’enrichit avec l’arrivée sur le lac de Neuchâtel d’un « seabob », littéralement un bob de mer. C’est un engin long d’un mètre, électrique, propulsé à l’aide d’une hélice interne. Cet équipement se présente comme une planche de natation qu’on peut faire avancer jusqu’à 25 km/h à l’aide de boutons. Cet équipement est très utile pour les sauvetages dans l’eau, raison pour laquelle la société du Bas-Lac (SSBL) à Saint-Blaise s’est dotée d’un tel seabob, qui est opérationnel depuis début août. Comme les engins à propulsion sont interdits sur nos lacs, il a fallu demander l’autorisation de la police du lac, du SCAN et même du DETEC. Une première en Suisse.
Alexandre Poggiali, responsable opérationnel de la SSBL : « Au niveau sécuritaire, c'est un plus indéniable. »
Les sauveteurs doivent faire face depuis quelques années à une augmentation du nombre d’appels à l’aide due à l’émergence de sports nautiques comme le paddle et le wing foil. C’est particulièrement vrai pour la partie est du lac de Neuchâtel, qui est piégeux et peu navigable. Il n’est pas rare de voir les débutants repoussés jusqu’aux rives et rester coincés dans la végétation lacustre.
« C'est un engin insonore très agile et facile d'utilisation. »
Ce projet a coûté environ 30'000 francs. Il a fait l’objet d’un don exceptionnel de la Société philanthropique suisse de l’Union de 25'000 francs, à l’initiative de l’antenne locale du Cercle de la Côte.
La SSBL possède 21 sauveteurs opérationnels. Elle agit généralement sur appel d’urgence. Les sauveteurs partiront par équipes de trois : un pour piloter le bateau et deux pour employer le seabob et secourir les personnes. /vco