Une épicerie familiale et conviviale pour faire vivre Peseux

Après une année et demie de rénovation, une maison de la Belle Époque, renommée la « Grande ...
Une épicerie familiale et conviviale pour faire vivre Peseux

Après une année et demie de rénovation, une maison de la Belle Époque, renommée la « Grande Dâme », accueille des logements et un espace thérapeutique dans le village. Dernière pierre à l’édifice : un petit magasin d’alimentation y accueillera ses premiers clients jeudi.

Pour les propriétaires (ici présents avec leurs enfants), la bâtisse est « une grande dame avec une grande âme », d’où son nom fièrement affiché sur une fresque murale peinte par l’artiste Elena Jeanneret. Pour les propriétaires (ici présents avec leurs enfants), la bâtisse est « une grande dame avec une grande âme », d’où son nom fièrement affiché sur une fresque murale peinte par l’artiste Elena Jeanneret.

Impossible de la louper en traversant Peseux. À la rue de Corcelles 3, une maison de la Belle Époque a été rénovée et affiche une immense fresque murale illustrant un paon entouré de végétation. Renommée la « Grande Dâme » par ses nouveaux propriétaires qui l’ont acquise en 2022, la bâtisse accueille depuis quelque temps des logements ainsi qu’un espace thérapeutique alternatif. Ce projet sera complété dès ce jeudi par l’ouverture d’une épicerie tenue par Olivia et Nicolas Manigley, le couple propriétaire.

Olivia Manigley : « Un rêve qui rassemble tous les rêves. »

C’est l’envie de réunir toutes leurs passions sous un même toit et d’allier vie de famille et vie professionnelle qui a guidé ces Neuchâtelois. Ceux qui se décrivent respectivement comme « parents au foyer » partageaient l’envie d’ouvrir une épicerie, après en avoir déjà géré une par le passé. Aujourd’hui, ce qui leur tient particulièrement à cœur c’est l’atmosphère familiale de l’échoppe : « Ce côté d’avoir l’épicerie juste en dessous de chez nous, d’être en famille et d’accueillir dans notre maison », précise la femme de 41 ans.

Olivia et Nicolas Manigley dans leur épicerie quelques jours avant l’ouverture. Olivia et Nicolas Manigley dans leur épicerie quelques jours avant l’ouverture.

Si l’épicerie ne se donne pas d’étiquette, elle propose toutefois essentiellement des produits d’origine biologiques. Conscients des défis que rencontrent aujourd’hui ce type d’établissements, les propriétaires ont confiance en leur projet : « Bien sûr qu’on se pose la question, on a un gros point d’interrogation, mais on a une foi qui nous amène à croire en ce qu’on fait », affirme Nicolas Manigley. L’ancien gendarme de 53 ans insiste sur le fait qu’il ne voit rien d’aveugle et naïf à leur démarche : « On a diversifié, il y a aussi un coin café, il y a un immeuble qui accueille des locataires et des thérapeutes, donc notre réflexion s’est faite au sens plus large. » En attendant l’autorisation pour établissement public, l’épicerie proposera des boissons et encas à emporter dès jeudi.

Nicolas Manigley : « À un moment donné, il faut se faire confiance. »

Plus qu’un simple magasin, le couple veut en faire un lieu de vie et de partage pour le village. Philosophe de formation, Olivia Manigley rêve, par exemple, de cafés philo pour petits et grands.

La famille espère aussi inspirer d’autres personnes de la région à entreprendre de tels projet, notamment en donnant l’envie de rénover les maisons : « En tout cas, de ne pas détruire ces bâtisses de la Belle Époque qui sont splendides », soutient Olivia Manigley.

Olivia Manigley : « Financièrement, ça a été compliqué, mais c’est tellement important. »

L’histoire de la « Grande Dâme » reste un peu floue, mais le couple a appris qu’elle avait été construite dans les années 1900 et avait, entre autres, accueilli une fondation pour personnes aveugles dans les années 80 et ceci pendant 40 ans. /cde


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