EcoPouce propose un autostop plus sûr

L’application développée par le Parc régional Chasseral au printemps 2022 présentait quelques ...
EcoPouce propose un autostop plus sûr

L’application développée par le Parc régional Chasseral au printemps 2022 présentait quelques défauts. Ils ont été réglés et la nouvelle version simplifiée ne propose plus de mise en relation pour du covoiturage, mais juste la sécurisation de l’autostop.

L'application EcoPouce a réalisé quelques améliorations. (Photo : EcoPouce) L'application EcoPouce a réalisé quelques améliorations. (Photo : EcoPouce)

Faire de l’autostop en toute sécurité. C’est le nouvel objectif de l’application EcoPouce. Développée au printemps 2022 par le Parc régional Chasseral, elle vient d’être simplifiée. A ses débuts, son objectif était de créer des relations de covoiturage entre Val-de-Ruz et St-Imier. Le trajet entre Villiers et la cité imérienne n’étant pas desservi par les transports publics, EcoPouce permettait de mettre en relation ses utilisateurs pour éviter que chacun utilise son véhicule personnel. Mais quelques défauts ont été relevés et la nouvelle version vient les régler. « Premièrement, c’est la procédure d’inscription qui était très complexe et qui décourageait les gens », explique Cyril Gros, responsable de projet et énergie au Parc régional Chasseral. De plus, « l’application avait pour vocation de mettre en relation, mais ça aurait demandé un nombre considérable d’inscrits », poursuit-il. A présent, le but n’est plus de mettre en relation des personnes pour faire du covoiturage, mais simplement de sécuriser l’autostop entre Villiers et St-Imier.

Cyril Gros  : « Tout ça a été largement simplifié maintenant. »

L’application était un projet-pilote au printemps 2022. Rapidement, les défauts ont été relevés et le Parc régional Chasseral a pris la décision, avec ses partenaires (notamment TransN et les communes de St-Imier et de Val-de-Ruz) de retirer l’application. Le développement a été relancé dans le but de «  prendre le temps, d’avoir un cahier des charges qui soit aussi simple que possible, fonctionnel, sans surprise, sans difficulté d’usage, sans problème et pour tout le monde  », précise Cyril Gros.

« On ne s’attend pas à des dizaines d’utilisations par jour. »

Pour le moment, EcoPouce n’est disponible que pour relier le Val-de-Ruz à St-Imier dans les deux sens. Et même si cela pourrait être possible d’étendre l’usage de l’application à d’autres endroits de la région, c’est n’est pas envisagé actuellement. « Le covoiturage c’est quelque chose d’assez compliqué », relève Cyril Gros. « C’est difficile à mettre en place pour d’autres trajets que ceux professionnels et récurrents. » L’idée est donc de sécuriser l’autostop pour rassurer tant les passagers que les conducteurs.

« L’application pourrait très facilement être adaptée pour d’autres lignes. »

/lgn


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