Le printemps pourri et l’été maussade ont ralenti le développement des ruches neuchâteloises. Les récoltes ont été maigres, voire inexistantes, jusqu’à présent.
Les colonies d'abeilles ont eu de la peine à se développer cette année, ce qui impacte directement la production de miel.
Pas facile d’être une abeille en 2024. La météo froide et pluvieuse de ces derniers mois a ralenti le développement des ruches, ce qui impacte directement la production de miel cette année. Une réaction en chaîne qui s’explique par une population d’abeilles qui n’a pas pu croître assez vite à la sortie de l’hiver. Le peu de pollen récolté par les petites pollinisatrices a surtout servi à alimenter leur propre stock et non à fournir du miel aux consommateurs.
Laurent Loeffel, responsable de la vulgarisation au sein de la Fédération cantonale neuchâteloise d’apiculture :
En moyenne, une ruche située dans le bas du canton de Neuchâtel produit chaque année entre 20 et 25kg de miel destiné à la consommation. Au Landeron cette année, Laurent Loeffel ne devrait pas en récolter beaucoup plus que 10kg. Une situation que l’on retrouve dans les autres cantons romands, comme le détaillait la RTS.
« Certaines colonies sont même mortes de faim »
Le nectare produit cette année a avant tout servi à nourir les abeilles elles-mêmes.
Si les apiculteurs de plaine font la grimace, ceux d’altitude peuvent encore garder espoir. Dans les Montagnes neuchâteloises, le salut proviendra peut-être du miel de sapin, produit plus tard dans la saison.
Reste que pour ce qui est du miel de fleur, une pénurie de production locale est attendue cette année.
« C’est un manque à gagner pour les apiculteurs professionnels et semi-professionnels »
Laurent Loeffel, responsable de la vulgarisation au sein de la Fédération cantonale neuchâteloise d’apiculture, a vu sa production de miel largement chuter cette année.
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