Les promeneurs peuvent, avec un peu de retard, à nouveau profiter du tracé original entre Boudry et Noiraigue. Les travaux de sécurisation commencés en mai ont été rendus très compliqués et dangereux par la météo de ces dernières semaines.
Certains passages du sentier nécessitaient des travaux de sécurisation (photo : archives).
Les travaux en vue d’une meilleure sécurité dans les Gorges de l’Areuse sont (presque) clos. Quelques détails sont à finaliser, mais le sentier original entre Boudry et Noiraigue est à nouveau ouvert aux randonneurs depuis mercredi soir.
Initialement prévue mi-juin, cette ouverture a pris du retard en raison des conditions météorologiques, qui ont rendu par moment, le travail des professionnels dangereux voire impossible.
Une nouvelle barrière protège désormais les randonneurs du précipice et une chaîne sert de main courante côté montagne (Crédits photo : Pierre Muhlemann).
Des travaux urgents de sécurisation
Début mai, une déviation avait été mise en place pour permettre ces travaux de sécurisation, jugés urgent par la société des sentiers des Gorges de l’Areuse. Côté précipice, le garde-corps existant, trop bas par endroit, ne permettait plus d’assurer la sécurité des promeneurs. Aujourd’hui, une barrière constituée de 380 poteaux ancrés en partie dans la roche calcaire a été érigée pour palier à ce manquement.
Pierre Muhlemann, président de la société des sentiers des Gorges de l'Areuse : « Par endroit, la roche est de mauvaise qualité et il n’était pas possible de mettre le poteau à l’endroit prévu. »
Un mal pour un bien
Les trois semaines de retard prises sur ce chantier s’expliquent par la météo de ces dernières semaines. Pierre Muhlemann raconte qu’il n’a pas été possible d’accéder au parcours pendant de nombreux jours. Les précipitations ont rendu le terrain extrêmement glissant et les conditions de travail encore plus dangereuses qu’initialement pour le personnel engagé. Si le président de la société des sentiers des Gorges de l’Areuse regrette ce désagrément pour les marcheurs, il se réjouit de voir ces travaux portés à conclusion sans accident.
« On est sur un versant nord sur des plaques de calcaire qui sont très glissantes. »
Des finalisations à venir
Un escalier destiné aux secours et aux équipes d’entretien doit encore être achevé dans les jours à venir. « J’ai vu, au début de la saison, quand il a fallu remettre en état le sentier après l’hiver, le personnel d’entretien devoir descendre tout son matériel à l’aide de cordage et lui-même a dû descendre en rappel », raconte le président de la société. Ces derniers travaux entraîneront encore une brève interruption du parcours.
« Les secours pourront venir plus rapidement. »
Les différents contre-temps rencontrés ont fait augmenter les coûts prévus par la société. Le montant supplémentaire n'est encore pas possible à chiffrer, à savoir que le devis initial prévoyait des travaux à 255'000 francs. /cde
