La marmite politique continue de bouillir en France au lendemain du deuxième tour des élections législatives. L’Assemblée nationale compte aujourd’hui trois grands blocs : le Nouveau Front populaire de gauche, le Centre macroniste et le Rassemblement national. Aucun de ces mouvements n’a obtenu la majorité absolue, ce qui a plongé le pays dans le flou. Le Premier ministre Gabriel Attal a été prié ce lundi par le président Emmanuel Macron de rester en place pour le moment, afin d’assurer la stabilité de la France.
Proche du chef de l’Etat, le centriste Marc Ferracci a été réélu dimanche comme député des Français de Suisse. Il nous confié son état d’esprit face à la situation actuelle. « Il est constructif. La nouvelle configuration va nous obliger à discuter avec toutes les forces démocrates et républicaines aptes à construire un projet de Gouvernement, en excluant les extrêmes. Il y a une fenêtre pour se rapprocher d’un certain esprit de consensus et de coalition que l’on retrouve en Suisse. »
Marc Ferracci : « J’espère que l’esprit de responsabilité prévaudra. »
Le président français Emmanuel Macron n’opère donc provisoirement pas de changement à la tête du Gouvernement. De son côté, le Nouveau Front populaire de gauche – arrivé en tête – a annoncé qu’il allait prochainement proposer un nom pour Matignon. Pour Marc Ferracci, le bouleversement ne doit pas être immédiat : « Nous sommes dans une situation relativement instable politiquement. Nous avons besoin d’attendre que les discussions à l’Assemblée nationale se nouent et se dénouent sur la constitution d’un projet de Gouvernement et d’une majorité », dit le député macroniste.
Marc Ferracci : « Gérer les affaires courantes. »
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