S’asseoir et dessiner ce qui nous entoure, dans un esprit convivial, c’est le principe de l’urban sketching. Un rassemblement national d’amateurs de la discipline a lieu à Neuchâtel en cette fin de semaine.
Célestine Sahli (une des organisatrices du symposium des urban sketchers à Neuchâtel) nous en décrivait les détails jeudi dans « La Matinale ».
Un carnet à croquis, un pinceau ou un crayon et ils se mettent à dessiner le monde qui les entourent. Ce sont les urban sketchers, les dessinateurs urbains. Le sixième Symposium suisse des urban sketchers a lieu jeudi, vendredi et samedi à Neuchâtel.
L’idée, c’est de se rassembler dans les endroits emblématiques de la ville pour dessiner en groupe, dans un esprit de convivialité et de partage. Le mouvement de l’urban sketching est né aux Etats-Unis.
Actuellement, quatorze villes comptent des communautés en Suisse. Pour la toute première fois, un rassemblement est organisée en Suisse romande. En tout, 280 personnes sont inscrites, de toute la Suisse et même au-delà. Il est possible à tout un chacun de se joindre à eux.
Invitée dans la Matinale RTN, Célestine Sahli, une des organisatrices, raconte que c’est lors de sa participation à des symposiums à l’étranger qu’est née cette envie de faire venir des urban sketchers à Neuchâtel. Une vingtaine d’artistes internationaux vont donner des ateliers pour les personnes inscrites. La manifestation s’axe également autour de sketchwalks – des points de repères pour dessiner à plusieurs – et des drink & draw – des rencontres conviviales entre urban sketchers. Pendant tout le Symposium, le Péristyle de l’Hôtel de Ville sert de point de ralliement et de lieu d’information à la manifestation. /jhi
Un carnet à croquis, un pinceau ou un crayon et les urban sketchers dessinent le monde qui les entourent. (Photo : USK Neuchâtel).
