Le festival neuchâtelois de musique du monde proposera des concerts à Corcelles lors d’un pré-Buskers. Quelques places assises feront aussi leur apparition à Neuchâtel.
De gauche à droite : Léa Rovero (programmatrice du Buskers, avec la chemise fleurie), Mayven Grillon (responsable de la vente des badges), Sandrine Troyon (présidente de l’association du Buskers), Philippe Dallais (fondateur du KVO à Corcelles qui accueillera le pré-Buskers) et Renate Neuenschwander (présidente de la commission SCL21 à Peseux, impliquée dans le pré-Buskers).
Le Buskers voit encore un peu plus grand pour sa 33e édition. Le festival neuchâtelois de musique du monde accueillera vingt groupes issus des 5 continents au mois d’août.
Pour la première fois, un pré-Buskers sera organisé à Corcelles. La formule avait déjà été testée à Peseux et à Valangin l’an passé et les deux lieux renouvelleront l’expérience pour cette édition. Ce pré-Buskers se tiendra du 9 au 11 août avant la tenue du festival principal du 13 au 17 août à Neuchâtel. Le final est quant à lui prévu, comme à l’accoutumée, à la Ramée à Marin le 18 août.
Pour Sandrine Troyon, présidente de l’association du Buskers, c’est un moyen de garder les artistes un peu plus longtemps et de leur offrir un nouveau lieu où se produire.
Sur le plan des nouveautés, le public pourra aussi bénéficier de quelques places assises près du Temple du Bas et sur la place du Grand-Mazel.
Sandrine Troyon : des places assises pour ceux qui voudraient avoir « une écoute un peu plus attentive. »
Lors de cette 33e édition, c’est à nouveau une grande variété de sonorités qui attend les festivaliers. Le public pourra découvrir de la musique albanaise, slave, tzigane ou encore des Caraïbes. Des airs de flamenco, de jazz et de folk flotteront également dans les airs. Si le festival fait la part belle aux musiciens, des spectacles sont aussi au programme. Léa Rovero, programmatrice des Buskers, évoque les artistes de cirque italiens de Circo Carpa Diem. « Ils maîtrisent tout », des acrobaties, au mât chinois en passant par le monocycle, « le tout en faisant de la pâte à pizza », dit-elle. Le Zurichois This Maag proposera de son côté un spectacle déjanté avec « une course de triathlon à ski », précise Léa Rovero.
Sur le plan musical, la programmatrice met notamment en avant Gjini Family, un père et un fils, qui interprètent de la musique traditionnelle albanaise, ainsi que Sylvia Falcon Trio, dont la chanteuse est capable d’atteindre « presque 5 octaves », indique Léa Rovero. Celle-ci évoque encore le groupe Kapela qui propose de la musique slave et tzigane. Sa chanteuse et violoniste venait déjà enfant avec ses parents musiciens au Buskers. « Bébé, elle dormait dans la fourre de guitare de son père pendant que ses parents jouaient », précise-t-elle.
Léa Rovero : « c’est un peu l’enfant du festival. »
Chaque soir, le Buskers festival se poursuivra à la Maison du concert dès 23 heures pour des afters. Sur le plan pratique, les festivaliers pourront payer leurs consommations au bar en cash, mais également par Twint ; un système de paiement qui est aussi à l’étude du côté de la vente de badges de soutien. « On y travaille », indique Sandrine Troyon.
Par ailleurs, en cas de mauvais temps, des solutions de repli sont prévues au Temple du Bas, à l’Hôtel de Ville et à la Maison du concert. /sbm