Vague violette dans le canton de Neuchâtel

Des actions sont prévues en ce vendredi à Neuchâtel, Fleurier et La Chaux-de-Fonds à l’appel ...
Vague violette dans le canton de Neuchâtel

Des actions sont prévues en ce vendredi à Neuchâtel, Fleurier et La Chaux-de-Fonds à l’appel du Collectif neuchâtelois pour la grève féministe. Il réclame notamment une véritable politique féministe cantonale à l'occasion de la traditionnelle grève féministe du 14 juin.

Le Collectif neuchâtelois pour la grève féministe, comme d'autre collectifs romands, se mobilise en ce 14 juin à l'occasion de la traditionnelle grève féministe du 14 juin. (Photo d''archives: Collectif neuchâtelois pour la grève féministe) Le Collectif neuchâtelois pour la grève féministe, comme d'autre collectifs romands, se mobilise en ce 14 juin à l'occasion de la traditionnelle grève féministe du 14 juin. (Photo d''archives: Collectif neuchâtelois pour la grève féministe)

Débloquer les blocages ! Le Collectif neuchâtelois pour la grève féministe appelle à un rassemblement massif ce vendredi à l'occasion de la traditionnelle grève féministe du 14 juin. Dans le canton de Neuchâtel, plusieurs manifestations sont prévues. Le collectif remettra à 15h au Château de Neuchâtel une pétition pour une loi à la hauteur des enjeux de l’accueil de la petite enfance, jugée insuffisante. « Les travailleuses du secteur voulaient une augmentation de salaire à 5'000 francs. Elle ne se fera pas dans le cadre de cette nouvelle loi », a précisé Manuela Honegger du Collectif neuchâtelois dans le Journal de 12h15. Elle a encore estimé que la flexibilisation des heures d’ouverture des structures pré et parascolaires « se fera sur le dos des femmes qui travaillent dans ces structures. » Pour rappel, le projet de nouvelle loi sur l'accueil des enfants (LAE) prévoit de développer l’accueil extrafamilial des enfants de leur naissance jusqu’à la fin du second cycle secondaire HarmoS (de 0 à 12 ans) tout en garantissant sa qualité et son universalité. 


Manque de moyens face aux violences

« Nous avons constaté une augmentation des demandes de prise en charge de la part des victimes de violences », ajoute Manuela Honegger. Elle dénonce une volonté politique à deux vitesses : « On proclame qu’on veut lutter contre les violences, mais le Grand Conseil n’est pas prêt à investir les moyens nécessaires pour faire face à cette demande qui augmente. »

Entretien dans le Journal de 12h15 avec Manuela Honegger, membre du Collectif neuchâtelois pour la grève féministe :

Le Collectif neuchâtelois pour la grève féministe a encore rappelé ce vendredi son engagement pour les droits des FLINTA (femmes, lesbiennes, intersexes, non-binaire, trans et asexuelles). Manuela Honegger ne craint pas de brouiller le message avec de trop nombreuses revendications. « Depuis la première grève féministe il y a 40 ans, les revendications sont toujours les mêmes : plus de respect, plus de temps, plus d’argent. »

Des rassemblements sont prévus dès 16h à la Place des Halles à Neuchâtel et à la Place de la Gare à Fleurier. À La Chaux-de-Fonds, rendez-vous est donné dès 17h à la Place des Six-Pompes. /sma-lgn-gtr


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