Le bois-énergie atteint ses limites dans le canton de Neuchâtel

Si le chauffage au bois s’est largement développé sur le territoire neuchâtelois ces dernières ...
Le bois-énergie atteint ses limites dans le canton de Neuchâtel

Si le chauffage au bois s’est largement développé sur le territoire neuchâtelois ces dernières années, le potentiel de combustible exploitable approche de son seuil, selon une étude. Plusieurs grands projets pourraient être appelés à revoir leur copie.

Qu'il soit sous forme de bûches, de plaquettes forestières ou de pellets comme ci-dessus, le bois-énergie neuchâtelois atteint son seuil maximal. (Photo : proPellets.ch). Qu'il soit sous forme de bûches, de plaquettes forestières ou de pellets comme ci-dessus, le bois-énergie neuchâtelois atteint son seuil maximal. (Photo : proPellets.ch).

La limite est bientôt atteinte concernant le bois neuchâtelois destiné aux chauffages. C’est une étude commandée par le Canton qui le dit. L’association Énergie-bois suisse constate que le potentiel cantonal est utilisé presque à son maximum (70 à 80%) et que seul un solde de quelques milliers de mètres cubes reste encore à valoriser.

L’utilisation de cette ressource s’est fortement développée ces dix dernières années, que ce soit sous forme de bûches, de plaquettes forestières ou de pellets. Une donnée positive pour l’État, mais qui l’oblige aujourd’hui à sensibiliser les porteurs de nouveaux projets.

Yves Lehmann, chef du Service de l'énergie et de l'environnement du canton de Neuchâtel : « On atteindra bientôt l’exploitation complète du bois-énergie de la région. »

Six grands projets sont actuellement à l’étude. Si tous devaient se réaliser ces prochaines années, les capacités de production de la forêt neuchâteloise seraient dépassées. L’objectif est donc de trouver des alternatives en favorisant d’autres sources de chaleur quand c’est possible.

« Il y a des projets qui peuvent avoir d’autres sources renouvelables, comme prélever de la chaleur dans les nappes ou dans le lac. »

Des règles pourraient aussi être fixées. Connaissant une problématique similaire, le Canton de Vaud exige, par exemple, que les porteurs de projet sécurisent au préalable leurs sources d’approvisionnement. /rgi


 

Actualités suivantes

Articles les plus lus