Informer les seniors sur la santé cognitive, la démarche se déroule dans les locaux de l’association Cora à Fleurier. Depuis mercredi, le Centre de la Mémoire des HUG anime une série d'ateliers dédiés à la mémoire.
Les 15 seniors qui participent au premier atelier pour favoriser un vieillissement sain au Cora.
Fleurier est le théâtre d'un projet pilote qui vise à soutenir la santé cognitive des seniors. Des ateliers sont organisés durant le mois de juin dans les locaux de l’association Cora. Ces rencontres sont mises sur pied par le Centre de la Mémoire des Hôpitaux Universaires de Genève (HUG), qui propose des ateliers sur le sujet depuis 2021. Depuis mercredi, ce projet pilote est proposé et financé par le Service cantonal de la santé publique (SCSP) et la commune de Val-de-Travers. Il vise à aider les seniors à prévenir les défaillances mnésiques, qui est l’un des objectifs du SCSP. Pour Laurene Pereira, assistante de recherche aux HUG et animatrice des ateliers, il faut commencer à s’inquiéter si « on oublie comment on est arrivé au supermarché, ou encore si on ne trouve plus un chemin que l’on empruntait régulièrement. »
Laurene Pereira : « C’est très subtil, mais il y a des petits signaux d’alarme. »
L'objectif de ces rencontres est double : transmettre aux participants de meilleures pratiques de maintien de la mémoire et créer un réseau de soutien solide où les expériences peuvent être partagées. Chaque session, limitée à 15 participants de 50 ans et plus, crée un environnement qui se veut propice à l'apprentissage et à l'échange direct entre les seniors et les spécialistes du domaine. Les ateliers se tiennent sur cinq dates en juin. Ils engagent les participants dans des activités pratiques et des discussions thématiques autour de la santé mentale. Les sujets sont abordés de manière interactive, à l'aide d'outils numériques tels que des ordinateurs, tablettes et smartphones, ainsi que par des exercices sur papier. Les seniors pourront également continuer de pratiquer à plus long terme ce qu'ils ont appris. « On veut évaluer si ce que nous avons entrepris est efficace ou non », précise Laurene Pereira.
« L’entraînement cognitif est fait à la maison. »
Une seconde session est déjà envisagée pour septembre, témoignant de la demande importante. /ifp
