Une œuvre commandée par les milieux concernés à la suite de l’inscription de la saison d’alpage sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Comme l’explique Arthur Henry, invité de « La Matinale » mercredi, c’est le centre culturel « Ebullition » à Bulle qui a joué les entremetteurs entre les associations qui cherchaient à montrer les Alpes de manière différente et l’artiste. Celui-ci a signé des portraits audiovisuels de nombreuses villes à travers le monde, dont un très remarqué à Kiev, et il s’y est pris de la même manière avec ce projet. Comme un documentaliste, il est allé filmer des images et recueillir des sons sur place, s’est associé à deux musiciens et un ensemble qui jouent des répertoires traditionnels (hackbrett, yodel, cor des Alpes) de manière iconoclaste, et il a créé son œuvre sur cette base.
Arthur Henry est en concert jeudi à 23h à Festi’neuch sur la scène de la Marée. /jhi